« Nous ne pouvons qu’accueillir avec enthousiasme les données de cette recherche qui démontre que les deniers publics qui permettent de faire fonctionner un cégep comme celui de la Gaspésie et des Îles ne représentent pas une dépense mais bien un investissement pour toute la communauté », de déclarer Mario Beauchemin, président de la FEC-CSQ.
Le Cégep de la Gaspésie et des Îles : un investissement pour la région
Selon l’IRÉC, en 2014, le Cégep de la Gaspésie et des Îles est devenu l’un des principaux employeurs de la région. Il a généré 131 emplois directs et indirects et a contribué pour onze millions de dollars au PIB régional. Toutes les activités de cet établissement d’enseignement supérieur, notamment la recherche et l’enseignement, ont ainsi entraîné une entrée fiscale de 2,5 millions de dollars pour le Gouvernement du Québec. « Si le gouvernement souhaite véritablement créer de l’emploi sur l’ensemble du territoire, ce n’est pas avec son programme d’austérité, particulièrement sévère pour les régions, qu’il va y arriver mais bien en maintenant une forte présence des services publics pour les citoyennes et citoyens », ajoute Mario Beauchemin.
Des propositions pour les cégeps de région
Face au défi posé par la baisse démographique, le rapport de recherche conclut en mettant de l’avant deux pistes d’action en faveur des cégeps de région. Il s’agit de la mobilité étudiante vers les régions ainsi que de la lutte contre le décrochage scolaire au secondaire afin d’augmenter les effectifs au collégial. « Ces deux propositions s’inscrivent parfaitement dans toutes les démarches entreprises par la FEC-CSQ et la CSQ depuis de nombreuses années, pour favoriser la réussite scolaire et assurer la pérennité du réseau des cégeps dans toutes les régions. À cela, nous pourrions ajouter l’importance d’arrêter d’asphyxier les cégeps en effectuant des coupes à répétition et celle de plutôt renforcer la coopération, notamment en favorisant la promotion nationale des programmes d’études », conclut Mario Beauchemin.