« Le ministre a fait preuve d’ouverture et semble déterminé à favoriser une large discussion, dont la forme reste à définir, sur les enjeux de l’enseignement universitaire. Sans présumer des résultats à venir, nous sommes confiants que le Sommet projeté par le ministre Duchesne se déroule de manière respectueuse des intervenants et dans le but de régler des problèmes récurrents », soutient la vice-présidente de la CSN, Denise Boucher.

La délégation de la CSN a insisté, lors de la rencontre, sur les questions de la gouvernance, de la mission de l’université, du financement de l’enseignement et de la recherche, sans écarter la question des droits de scolarité. À ce sujet, la CSN et le ministre s’entendent sur le fait que le Sommet ne peut pas seulement porter sur les droits de scolarité.

La CSN a aussi pu avoir l’heure juste du ministre quant à la place de la formation technique collégiale au sein de l’enseignement supérieur. Il juge que la formation technique relève de son ministère. Les discussions permettent de croire que tout sera fait pour assurer une cohésion entre son ministère et celui de l’Éducation.

La CSN a profité de cette rencontre pour remettre au ministre Duchesne sa plateforme en éducation qui suggère d’importantes pistes dans le but d’améliorer la situation. Elle contient de nombreuses recommandations relatives à l’enseignement supérieur, notamment pour assurer l’accessibilité et un financement adéquat.

La vice-présidente de la CSN était accompagnée, lors de cette rencontre, des représentantes et des représentants des trois fédérations du secteur de l’éducation de la CSN, soit de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ), de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP) et de la Fédération des professionnèles (FP).