« Ce pacte est complètement inacceptable et inconstitutionnel. Non seulement il retire 300 millions de dollars par année aux municipalités, mais il permettra aux villes de décréter les conditions de travail de leurs salariés-es. Dès maintenant, nous déployons un plan d’action concret à la hauteur de l’affront du gouvernement », dénonce Denis Marcoux, président de la FEESP-CSN.
Lors d’une réunion extraordinaire qui s’est déroulée à Drummondville, les syndicats présents ont approuvé un plan d’action pour faire reculer le gouvernement. Une tournée des régions aura lieu pour sensibiliser les membres et la population, des rencontres auprès de député-es ainsi que des ministres des Affaires municipales et du Travail du Québec seront sollicitées. De plus, les syndicats souhaitent rencontrer les maires et les mairesses, notamment ceux et celles qui ont refusé le pacte fiscal.
« Peut-on bafouer ainsi les droits des travailleurs et des travailleuses, et le processus de négociation, alors que les négociations se déroulent déjà très bien, dans la grande majorité des municipalités ? Le droit de négocier, c’est fondamental ! », s’indignent Denis Savard, président du secteur municipal à la FEESP-CSN, et Luc Saint-Hilaire, président du secteur transport à la FEESP-CSN.