La Marche mondiale des Femmes réalise, à chaque année, les 24 heures de solidarité féministe pour dénoncer la catastrophe de Rana Plaza survenue au Bangladesh le 24 avril 2013, qui a fait des milliers de victimes de l’exploitation de multinationales qui exposent les travailleuses à des conditions de travail inhumaines.
Nous nous mobilisons pour réaffirmer notre volonté et notre engagement dans la lutte pour la transformation du système capitaliste néo-libéral, patriarcal, colonialiste et raciste responsable de ces exploitations, qui rend invisible la contribution des femmes aux économies nationales et locales. « Les changements climatiques affectent les plus vulnérables de la société et les femmes n’y échappent pas. La crise écologique et les inégalités sociales font les mêmes victimes que le système capitaliste. » dénonce Élisabeth Germain, co-porte-parole de l’action.
L’exploitation économique et la violence à leur égard se retrouvent partout. Nous réaffirmons l’importance de lutter contre le libre commerce et les transnationales. Nous réaffirmons le droit à un emploi digne et à une plus grande autonomie économique des femmes. Nous sommes convaincues de la nécessité de transformer la situation actuelle en tenant compte de l’apport des femmes aux économies et à la subsistance de l’humanité. Nous valorisons des valeurs de coopération et de solidarité entre les peuples. « La pandémie reflète la nécessité de construire des communautés résilientes à l’écoute des femmes si l’on veut affronter la crise climatique », réclame Emilia Castro, co-porte-parole de l’action.
Dans la perspective d’une transition écologique porteuse de justice sociale, nous exigeons du gouvernement qu’il mette en place des mesures d’accès à l’eau potable ainsi qu’à une alimentation de qualité à un prix accessible en adoptant une agriculture de proximité intégrant des principes de l’agroécologie et d’économie circulaire. C’est la revendication portée par les féministes dans le cadre de la Marche mondiale des femmes.
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