Le syndicat est inquiet du fait que ce sont les travailleurs qui se trouvent pris en otage dans ce dossier. « Il semble que le gouvernement ne veut pas soutenir le projet de modernisation des équipements. Le problème, c’est qu’à moyen et long terme, cette usine ne pourra survivre sans des investissements, car elle ne répond plus aux nouvelles exigences environnementales », a expliqué pour sa part M. Chapadeau.
Dans l’intervalle, la menace de fermeture plane et les travailleurs s’inquiètent pour leur avenir. « On ne peut pas laisser les gens entre deux chaises comme c’est le cas en ce moment. Il faut absolument que le gouvernement s’en mêle et trouve une solution afin de préserver nos emplois. Ce sont près de 150 emplois syndiqués à l’usine qui sont en jeu et c’est sans compter les centaines d’autres indirects qui en dépendent. C’est énorme pour notre région », ont conclu les représentants syndicaux.