“Avec chaque nouveau développement immobilier, la justice devient plus difficile," explique Alan Harrington. "Tellement de terres ont été prises que nous sommes chassé.e.s de nos territoires. Où irons-nous et quel sera notre avenir dans sept générations ?" poursuit-il.
“Alors qu’Oka célèbre ses 300 ans d’existence, n’oublions pas que les Kanien’kehà:ka habitent sur ce territoire depuis la nuit des temps", ajoute Ellen Gabriel, porte-parole de la Défense des terres de Kanehsatà:ke. "Et pourtant, le gouvernement persiste dans son déni, et les nouveaux développements immobiliers se poursuivent comme si nous n’étions pas là", ajoute-t-elle. “C’est une question d’autonomie. Le gouvernement est-il prêt à respecter nos droits ?”
"Témoignons de la solidarité qui s’affiche aujourd’hui. Nous ne tolérerons pas que l’on prenne des terres sans nous demander notre avis," conclut Ellen. "La municipalité d’Oka, le gouvernement provincial et le gouvernement fédéral doivent s’asseoir avec les traditionalistes et obtenir un consentement libre, préalable et éclairé avant de prendre des décisions qui seront vécues par bien des générations."
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