À tous ceux qui n’en ont que contre les étudiants et le chaos, souvenez-vous que le Cirque du Soleil est né d’amuseurs publics, moitié hippies, moitié saltimbanques que le maire de Baie St-Paul voulait expulser de son village pour ne pas nuire au tourisme.
Une légende urbaine veut que René Lévesque se soit arrangé pour soutenir ces « artisses » au moyen d’une subvention de 100,00.00 $.
Ceux qui en ont contre l’immobilisme ne savent pas vraiment ce qui fait bouger les choses et ils sont prêts à étouffer le mouvement en envoyant la police sur les campus « obliger » ces malpropres à étudier !
Mais que sortira-t-il vraiment du mouvement étudiant ? C’est difficile à prévoir. Peut-être un renouvellement de la manière d’apprendre à ne pas se laisser leurrer sur ce qu’est la réaction politique comme entrave au plein épanouissement de la jeunesse et à l’émancipation de notre peuple.
Chaque fois que des subalternes (les Québécois en ont été longtemps) ont pris leur sort en main et fait valoir des idées nouvelles qui leurs permettraient d’avancer, ils ont été attaqués par la réaction politique de milles et une manières. Les coups bas n’ont pas manqué. Mais il s’est avéré que les derniers à en apprendre sur le sujet ont été ces agents de l’immobilisme qui crient au scandale, appellent à une « juste part » et « veulent expulser du village » les véritables novateurs qui osent brasser la cage.
Guy Roy