Édition du 12 mars 2024

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Europe

Etat espagnol. Podemos et le Congrès de Vistalegre II : se refonder sans se dénaturer

« Y advertid, hijo, que vale más buena esperanza que ruin posesión, y buena queja que mala paga », Don Quijote de la Mancha, Miguel de Cervantes

[Et prenez garde, mon fils, que mieux vaut bonne espérance que mauvaise possession, et bonne plainte que mauvais payement. Deuxième volume, chapitre 7, traduction billingue, Duke University]

Tiré du site de À l’encontre.

La tenue prochaine de l’Assemblée de Podemos (10-11-12 février 2017) apparaît comme le moment le plus critique de la brève existence – mais à un rythme accéléré – de Podemos. Cette assemblée se tient alors que l’équipe dirigeante a reconnu que la « guerre éclair » initiée suite aux élections européennes de mai 2014 n’est pas parvenue à remplir son objectif : remporter les élections générales et être en position de gouverner.

La question aujourd’hui est de savoir si Podemos sera capable de tirer les leçons des limites de son projet populiste et du modèle de parti dont la formation s’est dotée au cours de cette étape. C’est là une condition nécessaire pour pouvoir se réorienter dans cette nouvelle phase, « sans se tromper et sans se dénaturer », comme avait l’habitude de le recommander Manuel Sacristán [1925-1985].

De cela dépend que Podemos soit encore vu comme une formation disposée à maintenir dans l’agenda politique le débat sur la nécessité d’un horizon de rupture et de renversement de l’actuel « désordre » austéritaire et antidémocratique. Dans le cas contraire, Podemos court le risque d’être perçu comme un parti s’adaptant toujours plus à une certaine « normalité » qui déçoive définitivement l’enthousiasme – présent jusqu’à maintenant – pour un « Changement ». Il existe, bien entendu, une voie intermédiaire entre celles qui sont mentionnées : celle qui cherche à maintenir une ambiguïté calculée, avec les nécessaires zigzags que cela comporte en fonction de la conjoncture et des rapports de forces internes qui découleront de la prochaine Assemblée.

Afin de répondre à ces enjeux, les documents présentés contiennent autant une réflexion sur le chemin parcouru que la recherche de réponses visant à mettre en échec les projets de restauration du régime. La lecture de ces documents, ainsi que le contenu de certains événements et le petit nombre de débats – comme celui organisé pour le Forum VientoSur le 18 janvier dernier – qui se sont tenus jusqu’à maintenant confirment l’existence de points de convergence, mais aussi de différences politiques qui ne sont en rien secondaires.

Les thèmes qui traversent les débats sont nombreux. Je me limiterai ici à souligner ceux qui me semblent avoir le plus d’intérêt : le premier porte sur le bilan des trois années qui se sont écoulées depuis la naissance de Podemos ; le deuxième se rapporte au type de projet politique proposé et, enfin, le troisième qui sera à peine ébauché touche sur le modèle organisationnel qu’il convient de mettre sur pied.

D’où venons-nous ?

En ce qui concerne le premier point, il semble qu’un accord ample existe selon lequel le modèle organisationnel approuvé à Vistalegre I [octobre 2014] doit être abandonné dans une plus ou moins grande mesure. Le problème réside dans le fait que les documents des deux courants majoritaires [représentés, l’un par Pablo Iglesias, l’autre par Íñigo Errejón] formulent une critique de certains des pires aspects de ce projet organisationnel (surtout en ce qui concerne la culture politique autoritaire et machiste), mais ces critiques sont accompagnées d’une justification de celui-ci comme étant inévitables en vertu de la « guerre éclair » considérée comme étant nécessaire de mener eu égard au « moment populiste » dans lequel nous nous trouvions.

C’est précisément par rapport à ce « moment » qu’il est difficile d’observer une autocritique. Or, l’hypothèse populiste comportait une illusion électoraliste et un étatisme implicite telle qu’elle a été élaborée par l’équipe dirigeante de Podemos : elle misait sur un parti ultra-centralisé et fondé sur un leadership plébiscitaire investi de pouvoirs pratiquement absolus.

On optait ainsi pour un modèle qui – ainsi que cela était déjà critiqué par Sumando Podemos [plate-forme à laquelle participait Anticapitalistas] – rompait avec « l’esprit du 15 mai [2011] », celui-là même qui avait ouvert la fenêtre d’opportunité permettant l’existence de Podemos et un bouleversement de l’échiquier politique.

Toutefois, le projet populiste a démontré ses limites très rapidement. Si sa capacité à polariser la vie politique espagnole a été quelque temps évident, ses premières limites ont été visibles lors des élections autonomiques et municipales de mai 2015, lorsque Podemos a dû non seulement s’adapter aux processus de convergence – d’une plus grande pluralité et participation –apparaissant dans différentes villes et localités, mais aussi aboutir à des accords avec le PSOE (désigné jusqu’alors comme le parti de la « caste ») pour que ce dernier puisse gouverner ou empêcher que le Parti populaire (PP) ne gouverne dans certaines Communautés autonomes et municipalités.

Plus tard, lors des élections autonomes de septembre 2015 en Catalogne, suite à l’échec relatif de la liste de Catalunya Sí Que Es Pot, une rectification importance a été réalisée. La direction de Podemos a dû inclure l’axe de la plurinationalité et le droit à décider [du type de relations entre la Catalogne et l’Etat espagnol] dans son discours à l’échelle de l’Etat afin de pouvoir conclure un accord autour de la formation d’En Comù Podem [liste catalane pour les élections générales réunissant, outre Podem diverses forces dont celles ayant porté Ada Colau à la mairie de Barcelone].

Il est arrivé la même chose avec d’autres convergences, comme en Galice, alors que dans le cas d’Izquierda Unida (IU) un accord d’alliance électorale a été conclu, sous la forme d’Unidos Podemos, bien que cela ait été établi tardivement et par en haut. L’ensemble de ce processus a constitué sans aucun doute un changement important par rapport à la centralité toute-puissante que souhaitait s’attribuer le « noyau irradiant » [autour de la direction restreinte] lors de l’Assemblée de Vistalegre I.

Ainsi, pratiquement depuis mai 2015, l’axe des « gens face à la caste » a été remplacé de manière progressive par la distinction entre le PP et Ciudadanos (C’s) comme constituant la droite, d’un côté, et, de l’autre, le PSOE comme une partie de la gauche. De cette façon, au nom d’une volonté de se présenter comme une force de gouvernement et suite à une interprétation des résultats électoraux locaux, autonomiques ou de l’Etat, la direction de Podemos a fini par s’adapter à l’axe conventionnel gauche-droite, au détriment de l’antagonisme initial de « ceux d’en bas » face à « ceux d’en haut ».

Paradoxalement, ce n’est que lorsque la discussion sur l’alliance avec IU s’est présentée que le secteur le plus « populiste » [au sens d’une approche politique inspirée par la théorisation d’Ernesto Laclau] de Podemos – représenté par Íñigo Errejón – a manifesté ses réticences, affirmant que ce type d’accord faisait courir le risque d’une perte de la « transversalité ». Une « transversalité » qui, en réalité, apparaissait déjà uniquement liée à un PSOE devant lequel, en revanche, l’actuelle direction d’IU a maintenu, en termes de programme, une plus grande distance politique que la direction de Podemos.

Cette tendance à se situer implicitement dans la gauche conventionnelle a eu son prix sur le terrain programmatique, dans la mesure où cela a conduit à se situer uniquement dans le domaine des rapports de forces électoraux avec pour objectif de continuer à rendre crédible la volonté de « gouverner ». De là découlait – une fois que le « dépassement » [du PSOE] ne s’est pas produit lors des élections du 20 décembre 2015 – la proposition d’un gouvernement de coalition présentée au PSOE qui a été accompagnée d’atténuations croissantes du programme et, en conséquence, de « l’oubli » du pari renversement-constituant qui présidait à la naissance de Podemos.

En parallèle, au cours de ces années, une idée du « peuple » a été maintenue de manière interchangeable avec « les gens », « la patrie » ou « les citoyens ». Une conception qui a eu comme tendance de privilégier la classe moyenne comme référence et relégué au second plan les classes subalternes et la classe laborieuse – ainsi que les secteurs plus précarisés et au chômage en son sein –, malgré le fait que c’est précisément ces secteurs sociaux auxquels devrait s’adresser en priorité Podemos pour son projet de construction d’un bloc social et politique alternatif hégémonique [1].

Cette tâche de « construire un peuple », au singulier, a également été mise en doute dans les termes envisagés par le populisme à mesure que sont apparues les différentes « convergences » dans diverses Communautés autonomes. L’aspiration à la souveraineté des diverses formations et secteurs d’activistes auxquels Podemos s’est joint a obligé à reformuler cette tâche autour d’une idée de « plurinationalité » prenant le sens d’égalité des différents sujets socio-politiques qui se constituent dans leurs milieux respectifs. Néanmoins, ce changement continue a être assimilé de manière ambiguë par le discours officiel [de Podemos] au travers d’un « patriotisme plurinational »… espagnol qui, en réalité, est une contradiction en soi.

Une autre preuve des limites du projet populiste réside dans la manière dont, au nom de la « transversalité » récurrente, la direction de Podemos a répugné en permanence de se prononcer sur l’expérience vécue en Grèce suite à la capitulation, en juillet 2015, du gouvernement Syriza–Grecs indépendants, présidé par Alexis Tsipras, face aux diktats de l’austérité ordolibérale. Le silence maintenu depuis lors (dont ont profité ses adversaires pour décrédibiliser la prétention de Podemos d’être une alternative de gouvernement) s’est accompagné, en outre, par une ambiguïté consciemment assumée sur la nature de la stratégie alternative face à la troïka afin d’éviter la répétition de l’échec de Syriza.

Enfin, l’échec de l’aspiration à « gouverner » s’est révélé être également celui du projet populiste en tant que tel, y compris celui du leadership charismatique. Cela a pu être vérifié par les divers virages de la direction de Podemos entre le 20 décembre 2015 et le 26 juin 2016 [les deux élections générales], notamment par ses divisions concernant la tactique à développer face à l’investiture de Pedro Sánchez [dirigeant du PSOE, écarté par un « coup interne » afin de permettre la formation d’un gouvernement du PP grâce au soutien, de fait, du PSOE] comme président d’un gouvernement sur la base d’un accord avec Ciudadanos (C’s). Ce type de leadership, – dans le cadre d’une « post-démocratie de l’audience [sondages, etc.] » – a obtenu des succès énormes dans un premier temps, mais, aujourd’hui, ainsi que nous pouvons le voir, est ouvertement mis en cause, y compris dans ses propres rangs.

Il est pour cette raison compréhensible que le document politique Recuperar la ilusión [Récupérer l’enthousiasme, l’illusion, du courant « errejoniste » – soutienne que « le 20 décembre un tournant décisif s’est produit dans l’histoire de Podemos », dès lors que, en effet, depuis cet instant le « moment populiste » était en train de s’épuiser et que de nouvelles interrogations se frayaient un chemin.

Les différenciations au sein de l’équipe dirigeante qui sont apparues au cours des derniers mois ne sont par conséquent pas surprenantes. Elles mettent aux prises ceux qui semblent vouloir se cramponner à l’aspiration de gouverner à brève échéance (et qui subordonnent à cet objectif leur pratique quotidienne) et ceux qui optent pour une opposition à la Grande coalition [PP-C’s avec un soutien du PSOE], sans renoncer pour autant à être une alternative de gouvernement… en 2020. 

Ce débat, manifestement, découle également d’évaluations différentes du régime et du gouvernement actuel. Curieusement, la plate-forme Recuperar la ilusión souligne que la crise du régime demeure ouverte et que nous nous trouvons face à un gouvernement fragile [du PP de Mariano Rajoy]. De ces deux conclusions, il n’est toutefois pas tiré une proposition programmatique de rupture mais, simplement, une disposition à gérer mieux des institutions « produites d’années de confiance et d’effort collectif » qui auraient été « séquestrées » par les élites corrompues. Des exemples de cette stratégie résideraient dans les « municipalités du changement », précisément au moment où l’on vérifie les limites et les contradictions dont souffrent des municipalités qui font figure de référents pour ce courant. Ces limites et contradictions proviennent, entre autres, des alliances formées avec un PSOE obéissant à la Ley Montoro [du nom du ministre des finances, cette loi est l’application dans le domaine des collectivités locales et des municipalités de la priorité du remboursement des dettes et de « l’équilibre budgétaire » établi par l’article 135 de la Constitution, modifié en août 2011 par le PP et le PSOE], ainsi qu’à une inertie institutionnelle qui n’a rien de neutre.

Le document Podemos para Todas (courant de Pablo Iglesias), quant à lui, soutient l’existence « d’un régime faible et d’un gouvernement qui n’est pas aussi fragile » dans la mesure où ce dernier s’appuie sur « le bloc de la restauration ». Si cette analyse pourrait être plus fidèle à la réalité au regard de l’attitude du PSOE actuel, cette proposition ne contient pas non plus l’idée d’un gouvernement futur alternatif, allant au-delà de ce qui relevait dans le passé des gauches « de gestion », bien que cette fois-ci il disposerait du concours des « meilleurs »… experts.

Quel avenir pour Podemos et les convergences ?

De ce qui précède jusqu’ici, nous ne voulons pas conclure que Podemos a échoué. Ainsi que l’écrivait il y a déjà quelques mois David Llorent, en réalité, « l’hypothèse Podemos n’a pas failli. C’est l’hypothèse Vistalegre qui a failli. »[2] La réinvention de Podemos semble donc nécessaire, dépassant Vistalegre et misant sur une autre stratégie. Sur ce point, il semble en revanche qu’existe un consensus interne qui débute sur la reconnaissance qu’elle se caractérisera par une « guerre de position ».

Mais, laquelle ? Une stratégie qui se centre principalement sur le travail dans des institutions qui, simplement, seraient « séquestrées » par les élites et dont il suffirait de les « récupérer », comme si dans le passé elles avaient été construites historiquement à partir d’en bas, selon ce que l’on peut déduire du document Desplegar las velas : un Podemos para gobernar [Déployer les voiles : un Podemos pour gouverner] du courant Recuperar la ilusión ? Ou, au contraire, celle qui mise sur un projet qui ne peut déjà plus être électoraliste, étatiste et à court terme, mais qui cherche à élargir le terrain de jeu pour reformuler un projet qui – ainsi qu’il est soutenu dans le document politique Podemos en Movimiento (courant critique, dont Anticapitalistas fait partie) – mise « pour la révolution démocratique, pour une marée constituante ». Cela au moyen d’une stratégie d’opposition et de renforcement de la capacité d’action populaire [empoderamiento] qui fasse la démonstration que nous aspirons à « gouverner », mais « en mode transformateur » [rappelons que le terme marée, dans l’Etat espagnol, désigne les divers mouvements sociaux, chacun avec une couleur spécifique, selon les secteurs sociaux impliqués : santé, éducation, etc.].

Au milieu de ces deux orientations se placerait le document Podemos para Todas qui, sous le titre Plan 2020 : Ganar al PP, gobernar España [Plan 2020 : battre le PP, gouverner l’Espagne], affirme chercher un espace intermédiaire où la construction d’un « mouvement populaire » semble subordonner à la mise sur pied d’une « tentative générale du futur gouvernement » autour d’un programme qui, au moins à partir de ce qu’indique le document, semble aspirer simplement à un national-keynésianisme modéré, timidement écologiste qui, en raison de l’absence de leçons tirées de l’expérience grecque, finirait par déboucher sur une déception. Cela d’autant plus si la condition pour arriver à la Moncloa [le palais du gouvernement] sera nécessaire une alliance avec le PSOE, un parti dont la fidélité au régime et à la troïka a été déjà suffisamment vérifiée.

Parce que, ainsi que je le soutenais dans un article précédent, « il ne s’agit donc pas de construire un nouveau projet « social-démocrate » [allusion au discours de la direction de Podemos avant les élections] : le bloc historique anti-hégémonique ne peut être ni pensé ni réalisé pratiquement dans cette étape de « guerre des positions » comme un problème qui dépendrait des rapports avec le PSOE ou avec une force qui dénomme elle-même : social-démocratie européenne. Ce projet doit se construire au moyen d’un travail dans la société civile et depuis les institutions à la recherche de la réactivation des mouvements sociaux et de l’apprentissage comme de l’élargissement d’expériences de syndicalisme social – à l’instar de la Plateforme des affectés par les hypothèques et des diverses marées – contribuant ainsi à l’émergence de nouveaux acteurs et actrices sociales, politiques et culturels en faveur du « changement ». C’est à mesure que nous avancerons sur ce chemin que le PSOE et les principaux syndicats devront « corriger » des stratégies qui restent prisonnières de la nostalgie envers un néocorporatisme et des « consensus » d’Etat qui ne reviendront pas. »[3]

Podemos en Movimiento se situe clairement dans cette orientation, misant sur une stratégie de construction de contre-pouvoirs sociaux et de processus d’empowerment populaire qui freinent les tentatives de « régénération » du régime tout en accélérant le parcours vers de nouveaux processus constituants à partir d’en bas. Un Podemos qui doit aspirer à poursuivre et à élargir les convergences avec toutes les forces disposées à œuvre autour d’un projet commun au moyen de formules respectueuses de leur diversité et de leurs autonomies respectives.

Quel parti ?

Ainsi qu’il a déjà été établi auparavant, un accord large existe sur la nécessité de jeter les bases d’un autre genre de parti qui ne ressemble pas aux anciens : un « mouvement populaire » ou un « parti-mouvement », décentralisé, pluraliste, dépatriarcalisé et disposant d’un rôle plus actif et participatif des cercles [« unités » de base de Podemos].

Des différences persistent néanmoins, non des moindres, notamment sur des questions aussi centrales que le type de relation que Podemos devrait maintenir avec les mouvements sociaux, la création nécessaire d’espaces de délibération collective et de rencontre au sein et à l’extérieur de cette formation. Ou encore, celle portant sur le rôle de directions qui soient transformatrices et aient la forme de « corail » [en opposition à « centralisées », donc arborescentes].

Il s’agira de continuer à débattre de tout cela suite à une lecture attentive des documents récemment publiés non seulement par les principaux courants, mais aussi par la longue liste des contributions provenant des cercles, malgré le peu de temps à disposition. (Article publié le 23 janvier 2017 sur le site VientoSur ; traduction A l’Encontre)

Notes

[1] Voir Obrerismo y clasismo en el movimiento del Cambio, Brais Fernández et Raúl Parra, Viento Sur, 9 janvier 2016

[2] Podemos, una hipótesis vigente, David Llorente, 11 juillet 2016,

[3] La ingobernabilidad vino para quedarse… bajo la tutela de la UE. ¿Y Catalunya ?, (http://www.vientosur.info/spip.php?article11558) Jaime Pastor Viento Sur, 30 juillet 2016. Traduit en français sur A L’Encontre

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