Tiré d’Europe solidaire sans frontière.

INTERNATIONAL

Association Internationale de Sociologie. Déclaration sur la situation en Israël et en Palestine

L’Association internationale de Sociologie (ISA) souhaite exprimer sa profonde inquiétude suite aux terribles événements d’octobre 2023 en Israël et en Palestine, à un moment où le carnage humain se déroule au vu et au su de tous. Ce nouveau cycle de violence, ainsi que les précédents, ont fait beaucoup trop de victimes. La guerre et la violence ne sont jamais des solutions acceptables et vont à l’encontre de toutes les valeurs que nous défendons. Nous soutenons et respectons les résolutions de l’ONU concernant cette situation et partageons l’appel lancé par nombre de nos collègues palestiniens et israéliens en faveur d’une libération immédiate des otages, d’un échange de prisonniers et de la fin de la crise humanitaire à Gaza.

L’ISA témoigne de sa solidarité avec les chercheurs en sciences sociales israéliens et palestiniens qui défendent les droits de l’homme et s’élèvent contre le meurtre et l’enlèvement de civils, le bombardement d’infrastructures civiles – y compris de zones résidentielles, d’hôpitaux et d’universités – et l’occupation et la guerre en général, et condamne le massacre de civils israéliens et palestiniens. Nous rejoignons nos collègues de la Société israélienne de Sociologie dans leur dénonciation de la violence contre les Palestiniens et des colonies illégales dans les territoires palestiniens au cours des dernières années.

Nous souhaitons également exprimer notre profonde inquiétude et notre condamnation face à la montée de l’antisémitisme, de l’islamophobie et de la xénophobie dans le monde, et les actes de violence quotidiens qui en découlent. Nous sommes particulièrement alarmés par les réactions très hostiles au sein de la communauté scientifique internationale. L’ISA ne peut rester silencieuse à un moment où les espaces de débat public et universitaire se réduisent et sont de plus en plus contrôlés. Aujourd’hui, plus que jamais, nous avons besoin d’interventions critiques de la part des chercheurs en sciences sociales. Les libertés universitaires doivent être protégées et soutenues. Un débat éclairé et nuancé ainsi qu’une compréhension historique et sociologique des événements qui ont conduit aux atrocités d’octobre 2023 sont nécessaires pour éviter d’autres pertes catastrophiques de vies humaines. Comme l’a déclaré le Département d’études historiques et culturelles de l’Université de Toronto, « il est non seulement permis, mais essentiel pour les chercheurs de situer la guerre actuelle dans ses contextes historiques généraux, y compris ceux du colonialisme de peuplement ». En tant que sociologues, notre devoir à un moment aussi critique est de maintenir des espaces de débat et d’encourager la discussion.

L’ISA, en tant que communauté internationale de plus de 5000 sociologues, s’engage à maintenir la détermination de ses membres dans le monde entier, à renforcer le dialogue international, en particulier avec et parmi nos collègues qui sont affectés par cette guerre, à permettre aux voix critiques de se faire entendre au sien de nos communautés scientifiques mondiales et à faciliter la diffusion d’analyses critiques dans ses publications et ses activités scientifiques.

19 octobre 2023

Association internationale de Sociologie (ISA)

Geoffrey Pleyers, 19 octobre 2023
FNRS Professor of Sociology at UCLouvain, Belgium
President of the International Sociological Association
https://www.isa-sociology.org/en

Quatrième Internationale : Motion Palestine

L’offensive du 7 octobre 2023 et la brutale accélération de la politique de nettoyage ethnique de l’État d’Israël ont plongé la Palestine dans une situation dramatique, mais elles ont aussi provoqué l’apparition de manifestations de masse partout dans le monde.

Les sections et militant.e.s de la QI proposent à toutes les forces disponibles de lancer ou relancer un mouvement de solidarité avec la lutte du peuple palestinien qui s’inscrive sur la durée, et qui démontrent que les classes populaires du monde rejettent la politique de colonisation d’Israël.

Dans cet objectif, nous nous adressons à toutes les forces du mouvement social en vue d’apporter un appui massif aux Palestiniens. Nous faisons un effort particulier pour rallier les organisations de masse du mouvement ouvrier (syndicats et partis).

Nous exprimons toute notre solidarité avec les camarades visés par la répression en raison de leur soutien à la cause palestinienne, comme en France.

Nous cherchons à regrouper toutes ces forces sur une orientation internationaliste, indépendante des options nationalistes ou intégristes, qui se différencie donc clairement des objectifs et des méthodes de forces telles que le Hamas ou le Fatah, sans évidemment renvoyer dos-dos colonisateur et colonisés : c’est sur une telle orientation qu’il sera possible de regrouper le maximum de forces parmi les jeunes et les travailleuses.eurs, que ce soit dans les pays impérialistes, dans les pays dominés et plus particulièrement au Moyen-Orient.

Comité International de la QI octobre 2023

IRAN

Les progressistes iranien·es réagissent à l’agression génocidaire d’Israël contre les Palestinien·es

Les progressistes iranien·es condamnent fermement les bombardements israéliens sur la population de Gaza. Tout en soulignant le caractère génocidaire du siège israélien de Gaza, elles et ils condamnent aussi fermement l’assaut du Hamas contre les civils israéliens le 7 octobre, planifié avec l’aide et l’entraînement intensifs du gouvernement iranien.

La majorité du public iranien qui s’oppose à son propre gouvernement sait que, depuis quatre décennies, la République islamique instrumentalise le sort des Palestiniens à ses propres fins autoritaires. Néanmoins, elles et éprouvent une profonde sympathie pour le peuple palestinien dans sa lutte pour l’autodétermination nationale contre l’occupation israélienne.

Les progressistes iranien·es condamnent fermement les bombardements israéliens sur la population de Gaza. Tout en soulignant le caractère génocidaire du siège israélien de Gaza, ils condamnent aussi fermement l’assaut du Hamas du 7 octobre contre les civil·es israélien·es, planifié avec l’entraînement et le soutien intensifs du gouvernement iranien.

L’Association pour les études iraniennes a écrit :

En tant qu’universitaires, nous avons l’obligation morale de lutter contre les discours et les actes de haine et d’œuvrer en faveur de la paix, de la tolérance et de la justice. Il est parfois difficile de savoir comment comparer les différentes expériences de souffrance ou de rendre la justice, mais une chose est sûre : Les cycles sans fin de l’oppression, de la violence et de la haine ne font que dérailler et retarder la possibilité d’un avenir pacifique. (Association pour les études iraniennes, 2023)

La plupart des progressistes iranien·es ont tiré les leçons de la révolution iranienne de 1979, lorsqu’une organisation religieuse fondamentaliste, autoritaire et misogyne a été autorisée à représenter les aspirations des masses. Iels ne souhaitent pas que cela arrive aux masses palestiniennes.

F. Dashti, rédacteur pour Zamaneh, un site web en langue persane en Hollande avec des écrivain·es en Iran, a écrit : « Bien sûr, la question israélo-palestinienne est très compliquée. Si seuls ces deux éléments principaux étaient impliqués, la situation ne serait peut-être pas aussi compliquée. Cependant, il y a d’autres personnes derrière la scène ou parfois sur la scène qui s’établissent avec des intérêts et des calculs complètement différents. Les changements qu’elles ont provoqués et leurs ruses occasionnelles pour apparaître d’un côté, puis de l’autre, rendent la situation plus compliquée. (Dashti, 2023)

Khosrow Sadeghi-Borujeni, chercheur dans le domaine du travail et de la protection sociale en Iran, écrit sur le rôle joué par Israël depuis 1987 dans le soutien au Hamas en tant qu’alternative aux dirigeants nationalistes palestiniens plus laïques. Il cite Adam Hanieh, économiste politique jordanien, sur la torture et le meurtre de membres de gauche palestiniens par le Hamas, ainsi que sur sa promotion de la misogynie et de l’exploitation capitaliste. Borujeni conclut que « si ces réalités et les interactions des forces existantes sur le terrain de la lutte ne sont pas prises en considération, la défense légitime de la Palestine et la violence d’un peuple captif ne feront qu’alourdir le bilan humain et serviront de prétexte à une répression accrue des peuples de Palestine et du Liban, dans l’intérêt des États-Unis et d’Israël. Par conséquent, une force qui fait elle-même partie du problème et qui a bénéficié de ce problème pendant des décennies ne peut pas avancer sur la voie de la résolution du problème ». (Sadeghi-Borujeni, 2023)

Une déclaration récente publiée par plusieurs organisations socialistes iraniennes en exil est intitulée « Les peuples de Palestine et d’Israël ne bénéficieront pas de cette guerre réactionnaire ». Cette déclaration affirme que « ces dernières années, avec les « Accords d’Abraham », les gouvernements arabes réactionnaires ont encouragé une réconciliation ouverte avec Israël, ce qui a mis en danger la position du Hamas, du Jihad islamique, du Hezbollah et de la République islamique face à Israël ». Ainsi, la République islamique d’Iran « a besoin de cette guerre et est l’une des parties prenantes de ces politiques de promotion de la guerre ». (Rahe Kargar, 2023)

De nombreux militants et militantes iranien·es sont également très préoccupé·es par l’instrumentalisation de la cause palestinienne par la République islamique et par l’utilisation d’une rhétorique pro-palestinienne pour dissimuler l’intensification de la répression à l’intérieur du pays. Alors que le gouvernement iranien parle des souffrances du peuple palestinien sous le colonialisme israélien, il continue de sévir contre les minorités nationales iraniennes telles que les Kurdes, dont beaucoup ont été exécuté·es simplement pour avoir cru au droit des Kurdes à l’autodétermination. Les militant·es kurdes qui ont fui vers le gouvernement régional du Kurdistan, dans le nord de l’Irak, pour se réfugier dans les camps du parti d’opposition kurde, sont maintenant expulsé·es sous la pression du gouvernement iranien. Plus récemment, un éminent cinéaste iranien, Dariush Mehrjui, et son épouse, Vahideh Mohammadifar, scénariste, ont été poignardés à mort à leur domicile, comme l’ont été plusieurs autres intellectuels dissidents au cours des dernières décennies. Avant son assassinat, Mehrjui avait défié le ministère de la culture dans un message vidéo contre la censure. (Najafi, 2023)

S. Shams, journaliste à Zamaneh, écrit : « Il semble qu’il n’y ait pas de dialogue profond pour construire la solidarité entre les combattant·es iranien·es et palestinien·es. À l’exception d’une lettre de certain·es artistes palestinien·es au début du soulèvement de Zhina [le mouvement Femme, Vie, Liberté] pour défendre les combattant·es iranien·es de la liberté, nous n’avons pas vu d’autres positions claires exprimées sur les luttes actuelles en Iran, et il semble souvent que les activistes palestiniens·e soient évasifs lorsqu’il s’agit de parler des problèmes en Iran. » (Shams, 2023)

En réponse, un militant palestinien du boycott, du désinvestissement et des sanctions déclare : « L’état de guerre permanent limite considérablement la liberté d’expression. Le peuple palestinien est sous pression. Elles et ils vivent et luttent dans une situation compliquée et ne peuvent pas facilement critiquer qui que ce soit. » (Shams, 2023 )

Alors que les pressions subies par le peuple palestinien sont immenses et que la dernière invasion israélienne de Gaza devient chaque jour plus sanglante et plus destructrice, la possibilité que cette guerre devienne une guerre régionale massive avec l’intervention de l’Iran et de ses milices mandataires est très réelle.

Les progressistes iranien·es soutiennent les Palestinien·es dans leur lutte contre le génocide. Cependant, iels veulent également s’assurer que le gouvernement iranien ne profite pas de cette guerre pour éteindre le mouvement « Femme, Vie, Liberté » qui a émergé en Iran l’année dernière en tant que lutte pour les droits des femmes, les droits des minorités opprimées et les droits du travail. Iels ne veulent pas que le monde oublie que Narges Mohammadi, une militante féministe iranienne des droits des êtres humains qui est incarcérée, a reçu le prix Nobel de la paix pour sa lutte courageuse en faveur des droits des femmes et contre la peine de mort.

Les progressistes iranien·es veulent exprimer leur solidarité avec la lutte palestinienne sur la base d’une vision qui affirme la vie et qui défie le fondamentalisme religieux, l’autoritarisme, le colonialisme, l’impérialisme, le racisme, la misogynie, l’homophobie et l’exploitation de classe. (Déclaration des revendications minimales, 2023)

Frieda Afary

Association for Iranian Studies. (2023) “AIS Council Statement on the War in Gaza.” October 12.

Fassihi, Farnaz and Ronen Bergman. (2023) “Invasion Prompts a Renewed Examination of Hamas’s Connections to Iran.” New York Times. October 14.

Dashti, F. (2023) “Vahshat-e Bitafavoti.” Zamaneh. October 10.
https://www.radiozamaneh.com/784876/

Najafi, Elahe. (2023) “Mehrjui as Aqaz to Farjam.” Zamaneh. October 14.
https://www.radiozamaneh.com/785457

Rah-e Kargar. 2023. “Mardom Felestin va Esrail Hich Manafe’I dar in Jang-e Erteja’I Nadarand.” Rahe Kargar. October 9.
https://rahkargar.com/?p=23706

Ramezanian, Ali. (2023). “Hemayat-e Mali va Taslihati-ye Iran as Hamas Cheqadr Ast ?” BBC Persian, October 17. https://www.bbc.com/persian/articles/cprxydnn3v7o

Sadeghi-Borujeni, Khosrow (2023). “’Madar-e Sefr Darejeh-e’ Khavaremianeh.” Naqd-e Eqtesad-e Siasi. October 11.
https://pecritique.com/2023/10/11/مدار–صفردرجهی–خاورمیانه–خسرو–صاد/

Shams, S. (2023) “Mobarezeh-e Jahani Aleyh-e Apartaid dar Felestin : Peyvandsazi baraye Azadi-ye Hamegani.” Zamaneh. October 8.
https://www.radiozamaneh.com/784342/

Statement of Minimum Demands of Iranian Unions and Civil Society Organizations. February 14, 2023.

The Statement of Minimum Demands of Independent Iranian Unions and Civil Society Organizations – Iranian Progressives in Translation

• Entre les lignes entre les mots. 4 octobre 2023 :

• Traduit avec http://www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

FRANCE

Soulèvements de la terre : Chaque peuple doit avoir accès à la terre et à l’eau – les massacres doivent cesser

Nous n’avons pas pour habitude de prendre position sur l’ensemble des sujets qui meurtrissent l’actualité. Nous tâchons habituellement de nous exprimer spécifiquement depuis les terrains sur lesquels nous sommes concrètement engagé·es et en action, plutôt que de donner notre avis sur tout. Mais la situation au Proche-Orient, y compris la propagation de ses effets jusqu’ici, est historique et gravissime et nous ne pouvons garder plus longtemps le silence.

Les bombes pleuvent sur l’enclave de Gaza. Les palestinien·nes sont écrasé·es depuis plus d’un demi-siècle par la colonisation qui les prive de leurs terres et de leur droit à l’autodétermination. Les habitant·es de Gaza sont aujourd’hui privé·es d’eau, de nourriture et d’électricité par l’État israélien et tués en masse par un déluge de feu.

Le gouvernement Macron affiche un soutien inconditionnel à Israël et à ses crimes de guerre. Les attaques meurtrières des combattants palestiniens contre les populations civiles israéliennes ne sauraient justifier de se rallier à celles du gouvernement Netanyahou contre les populations civiles palestiniennes.

La France est le seul pays à réprimer et interdire systématiquement les manifestations en soutien à la cause palestinienne. Elle confirme ainsi le basculement autoritaire opéré depuis plusieurs années avec l’état d’urgence et la loi séparatisme. La criminalisation des collectifs pro-palestiniens va dans le sens d’une généralisation des atteintes à la liberté d’expression et d’association. Les mesures d’exception (dissolutions, usages d’armes de guerre, répression judiciaire et administrative) visent toujours en premier lieu les personnes et collectifs racisés issus de l’immigration post-coloniale. Elles finissent ensuite invariablement par s’étendre au reste du mouvement social et de la population. A cet égard, l’approfondissement opportuniste et inédit de l’offensive islamophobe et raciste en cours est extrêmement préoccupant.

C’est bien le maintien de la colonisation et du régime d’apartheid qui provoquent en premier lieu cette terrible escalade de la violence. La possibilité de la paix est entièrement contenue dans la possibilité pour chaque peuple d’avoir accès à la terre et à l’eau. Le fracas des bombes doit faire place à un processus de restitution et de réparation.

Nous appelons à rejoindre les manifestations pour l’arrêt des massacres et l’autodétermination du peuple palestinien.

Les Soulèvements de la terre

https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/communique-des-soulevements-de-la-terre-sur-la-situation

NPA : Pour le peuple palestinien, pour nos libertés, non à la criminalisation des solidarités

Dans le contexte de la guerre en Palestine – où les tueries de civilEs menées par le Hamas sont suivies des crimes de guerre menés par l’État israélien – et par les effroyables assassinats d’Arras et de Bruxelles, le pouvoir macroniste se livre à une offensive inédite contre les droits et les libertés publiques afin d’empêcher la solidarité avec le peuple palestinien de s’exprimer.

Interdictions en masse

Alors qu’après l’offensive du 7 octobre, un déluge de bombes tombe sur les PalestinienNEs, faisant chaque jour des dizaines de morts, et que l’eau et l’électricité sont coupés à Gaza, Darmanin et Dupont-Moretti déploient un arsenal qui, il y a quelques années, faisait encore partie des propositions portées par la seule extrême droite : interdiction des manifestations, menaces judiciaires contre les organisations et les personnes, amalgames en tout genre…

Jeudi dernier, Darmanin officialisait l’interdiction de toutes manifestations ou rassemblements « propalestiniens » car supposés « susceptibles de générer des troubles à l’ordre public ». Des mesures liberticides condamnées par des associations de défense de droits humains telle Amnesty.

En accompagnement de cette décision, différents arrêtés préfectoraux étaient pris localement, y compris pour interdire la tenue de réunions publiques… C’est un tournant répressif : on porte atteinte à la liberté d’expression et de discussion, en interdisant la formulation d’une pensée politique qui soit autre que le simple alignement sur le « soutien inconditionnel » à l’État d’Israël.

Criminalisation

Cette volonté d’empêcher toute expression publique et massive de solidarité avec le peuple palestinien, y compris même autour des exigences de cessez-le-feu ou de paix, s’accompagne de lourdes menaces contre des organisations et des personnes.

Mardi 10 octobre, Darmanin annonçait sa demande d’ouverture d’une enquête contre le NPA pour « apologie du territorisme »... Quelques jours plus tard, il annonçait avoir « dressé onze article 40 » concernant des associations et individus. , demandant des ouvertures d’enquête en vue de procédures judiciaires. Et mardi matin, c’est même la députée Danièle Obono qui est accusée d’ « apologie du terrorisme », Darmanin annonçant sur un réseau social saisir le procureur de la République pour ce motif.

Dans les médias, il devient impossible de formuler la moindre critique des actes de l’Etat d’Israël, même de discuter des raisons du conflit, à commencer par la situation coloniale que subit le peuple palestinien. Cette guerre dure depuis 75 ans, et nous revendiquons le droit du peuple palestinien à se battre pour ses droits et sa liberté.

Plus que jamais solidaires !

En mettant en œuvre les mesures les plus liberticides, ce gouvernement veut interdire l’expression des solidarités. Pour le peuple palestinien, menacé là-bas par une catastrophe en cours dans la bande de Gaza : le bombardement de l’hôpital Ahli Arab, situé dans le centre-ville de Gaza, qui a causé des centaines de mortEs, en est une nouvelle et dramatique illustration. Et pour nos libertés ici. Nous ne pouvons laisser faire.

Aucune interdiction n’a jusqu’ici réussi à empêcher les manifestations de se tenir, créant seulement les conditions de la répression et jouant sur les peurs afin de réduire la participation aux mobilisations. Cela alors que de l’autre côté de la Manche, une manifestation énorme avait lieu samedi dernier à Londres.

Plus que jamais, ces prochains jours et dans l’unité la plus large, des mobilisations de rue en soutien au peuple palestinien et à la lutte légitime pour ses droits doivent avoir lieu. Alors que le déplacement forcé – et criminel – d’un million de personnes dans la bande de Gaza est dénoncé y compris par les organisations humanitaires, il en va de la solidarité élémentaire avec l’humanité.

Le mercredi 18 octobre 2023

Nouveau Parti anticapitaliste (NPA)

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Prises de positions actuelles sur le conflit israélo-palestinien - Série V

ESSF (article 68273), PALESTINE - ISRAEL Prises de positions actuelles sur le conflit israélo-palestinien - Série V

Prises de positions actuelles sur le conflit israélo-palestinien - Série IV

ESSF (article 68232), Prises de positions actuelles sur le conflit israélo-palestinien - Série IV

Prises de positions actuelles sur le conflit israélo-palestinien - Série III

ESSF (article 68185), Prises de positions actuelles sur le conflit israélo-palestinien - Série III

Prises de positions actuelles sur le conflit israélo-palestinien - Série II

ESSF (article 68161), Prises de positions actuelles sur le conflit israélo-palestinien - Série II

Prises de positions actuelles sur le conflit israélo-palestinien - Série I

ESSF (article 68142), Prises de positions actuelles sur le conflit israélo-palestinien - Série I

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