« Ça n’a pas de bon sens, et ce, pour plusieurs raisons : la CNESST ne donne pratiquement pas de contrat public et, deuxièmement, sauf dans le cas d’Hydro-Québec et de Revenu Québec qui limitent la durée des mandats à 12 ans, tous les ministères et organismes du gouvernement du Québec n’imposent pas de durée maximale de mandat. Si le gouvernement souhaite limiter la durée des mandats des administrateurs, il n’y a aucune logique pour que cela soit inférieur à la durée des mandats à Hydro-Québec ou à Revenu Québec », déclare le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieux.
« Par ailleurs, avec la fusion de la CSST, de la Commission des normes du travail et de la Commission de l’équité salariale le 1er janvier 2016, la complexité des différentes missions qui doivent être administrées par la CNESST fait en sorte qu’un administrateur peut prendre jusqu’à deux ans pour être confortable, jouer pleinement son rôle et bien saisir les dossiers », ajoute le secrétaire général.
« Il ne faut pas oublier que le conseil d’administration gère un fonds de plus de 16 milliards de dollars et, en limitant la durée du mandat, cela entraînera à coup sûr une perte d’expertise fragilisant ainsi l’organisation », conclut Serge Cadieux.
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