Édition du 16 avril 2024

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Québec

Le revenu déterminant de la santé

Nous voilà déjà en 2018. C’est fou comme le temps passe vite, vous ne trouvez pas ? Et ce temps passe tellement vite qu’on n’a pas le temps de le voir passer, pas plus que de s’arrêter aux nouvelles qui défilent à un rythme d’enfer, l’une chassant l’autre pour mieux nous la faire oublier.

Pourtant, dans ce troisième millénaire, on a à not re disposition plus de médias d’information que l’humanité n’en a jamais possédé, plus de moyens d’être au courant que jamais auparavant, tellement d’informations en tous genres qu’on peine à y distiller ce qui est plus important que le reste. Trop, c’est comme pas assez, dit-on.

Mais dans un pays où la devise est « Je me souviens », notre manque de mémoire collective peut nous faire passer pour incohérents. Aussi me permettrais - je, dans cette première chronique 2018, de rappeler certaines nouvelles qui sont rapidement « passées à la dépense » depuis le début de l’année, en les mettant en lien les unes avec les autres pour mieux les apprécier.

Par exemple, cet art icle du Devoir de ce matin qui rapporte que des dépenses sociales sont la clé pour la santé. « Si un gouvernement veut freiner la croissance des coûts de santé tout en améliorant la santé de sa population, une redistribution de l’argent vers les services sociaux peut fonctionner. Il y a des gains même avec des investissements modestes », peut - on y lire. Je ne peux m’empêcher de penser à l’impact qu’aurait pu avoir tout l’argent consacré à l’augmentation du revenu des médecins si le ministre Barrette l’avait plutôt investi dans les services sociaux. Il est vrai qu’on parle ici d’un ministre de la santé qui est médecin radiologiste et ex - président de la Fédération des Médec ins spécialistes du Québec, d’un gouvernement dont le premier ministre est aussi médecin spécialiste (neurochirurgien) ainsi que de son bras droit qui fut sous - ministre de la santé et, jusqu’à il y a un mois, le plus haut fonctionnaire du Québec, Juan Robe rto Iglesias, un autre médecin tenu en haute estime par certains , mais moins par d’autres . Et je ne parle pas de celui qui remplaça Philippe Couillard comme ministre de la SSS, le docteur Yves Bolduc, qui en a peiné plusieurs en remettant sa démission.

Mais pour le p araphraser, je dirais qu’ il n’y a pas un enfant qui est mort de ça . Et voici qu’on nous annonce que c’est en core un médecin, le Dr Lionel Carmant, neurologue à l’hôpital Saint - Justine, qui serait convoité par la CAQ afin de joindre leurs rangs en vue des prochaines élections q u’on leur prédit gagnantes. Il serait ministrable, dit - on, et pas comme ministre délégué aux Mines. Plus ça change...

N’empêche, c’est pourtant une médecin, la chef du Département de santé publique et médecine préventive du CHUM, Dre Marie - France Raynault, q ui déclare dans l’article plus haut mentionné à propos des déterminants sociaux de la santé qu’actuellement « la prévention est réduite à sa portion individuelle, soit faire du sport et manger des légumes ». Là MON ŒIL !...

La chronique du coordonnateur de la Coalition solidarité santé www.cssante.com www.facebook.com/CoalitionSolidariteSante https://twitter.com/cssante http://remedeauxcoupures.cssante.com/ Édition du 22 janvier 201 8 Abonnez - vous, c’est gratuit : cliquez ici !

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