« Le Québec a grandement besoin, et depuis longtemps, d’entreprendre un effort collectif pour faire face, comprendre, et surtout mettre fin à la discrimination et au racisme envers les Premières Nations et les Inuits. Il est grand temps de nous mettre collectivement au travail », selon Ghislain Picard, chef de l’APNQL.
« La discrimination et le racisme, chez nous, entre nous, dans notre propre cour, ne sont pas des sujets faciles à aborder. Depuis plusieurs années, l’APNQL cherche à engager les gouvernements qui se succèdent au Québec sans jamais oser s’attaquer de front à ce grave problème de société, aux conséquences négatives pour tous. Je suis encouragé par le gouvernement actuel, la première ministre et la ministre aux Affaires autochtones, qui ont décidé de prendre le problème de front. Il faudra persévérer dans cette voie, ne pas abandonner en chemin. L’APNQL verra à s’assurer que le plan d’action développé par le Québec repose sur des bases solides, entre autres la reconnaissance des nations autochtones par l’Assemblée nationale et la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. L’APNQL a l’intention de prendre une part active à la mise à œuvre de ce plan d’action », conclut le chef Ghislain Picard.