Mme Louise Chabot, présidente de la CSQ, a dénoncé le fait que « le travail de responsable en service de garde est l’un des derniers bastions des emplois traditionnellement occupés par des femmes qui n’est pas encore considéré à sa juste valeur. C’est ensemble et solidaires que les RSG poursuivent leur lutte dans la reconnaissance de leur travail. Vous êtes la porte d’entrée dans l’apprentissage des enfants vers le système scolaire », a soutenu Mme Chabot, en misant sur l’importance de la mobilisation dans une période aussi déterminante que celle d’une deuxième négociation.
La FIPEQ-CSQ tient à rappeler au gouvernement qu’elle est prête à continuer les négociations et qu’elle veut en arriver à une entente satisfaisante d’ici le mois de juin 2014. « Nous, les 13 600 RSG de la plus grande force syndicale en petite enfance au Québec, revendiquons une véritable reconnaissance de nos conditions de travail et tenons à faire savoir au ministère de la Famille que nous sommes plus unies et plus fortes que jamais. Nous sommes déterminées à obtenir des résultats satisfaisants », a indiqué haut et fort Mélanie Lavigne, 1re vice-présidente de la FIPEQ-CSQ, devant une salle enflammée.
Rappelons que les 13 600 RSG de la FIPEQ-CSQ sont en discussion depuis le 15 octobre 2014 et qu’elles entrent maintenant dans le cœur de leur négociation. Les discussions sur les sujets prioritaires, notamment sur la protection de leur statut de travailleuse autonome et leur autonomie professionnelle, le respect de la vie privée et la rémunération juste et équitable de leur travail sont amorcées.