Édition du 30 avril 2024

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Débats

Débat avec Gilbert Achcar

Quelle caractérisation politique de l’initiative du Hamas du 7 octobre 2023 ?

Nous sommes un mois et demi après le 7 octobre. Au moment où sont écrites ces lignes, les libérations « goutte à goutte » d’otages du Hamas d’une part, de prisonniers politiques palestiniens en Israël d’autre part, ont commencé, mais peuvent être stoppées à tout instant, dans le cadre d’une trêve censée durer quatre jours, dont la mise en œuvre a confirmé au grand jour que les contacts officieux entre toutes les parties concernées, du gouvernement Netanyahou au Hamas en passant par le Qatar, l’Égypte, l’Iran, les États-Unis, n’ont jamais été rompus : la collaboration au sommet continue même quand on se fait la guerre, otages et prisonniers, et civils, étant ceux qui trinquent.

25 novembre 2023 | tiré d’aplutsoc
https://aplutsoc.org/2023/11/25/quelle-caracterisation-politique-de-linitiative-du-hamas-du-7-octobre-2023-par-vp/

La « trêve » permet aux gazaouis de revenir dans leurs maisons, souvent détruites, dans un paysage de dévastation. Si la première annonce d’un bombardement d’hôpital par l’armée israélienne avait été un fake (il s’agissait en fait du parking voisin), les atteintes aux hôpitaux et aux structures de santé qui ont eu lieu depuis classent largement les actes de l’armée israélienne dans la même catégorie que ceux des armées de Poutine en Ukraine et de Bachar el Assad en Syrie depuis des années. Une autre ressemblance entre l’orientation ethno-nationaliste du gouvernement Netanyahou et celle de Poutine, qui vient de se manifester, réside dans les attaques contre le grand journal Haaretz, qualifié, en termes tout à fait poutiniens, d’« agent de l’étranger ».

Dans ce moment présent, cet article entend tenter de faire le bilan des conséquences globales de l’« offensive » lancée par le Hamas le 7 octobre – nous verrons d’ailleurs pourquoi le terme « offensive » n’est pas le plus approprié, en reprenant pour terminer la question de la caractérisation de cette opération, après en avoir examiné les conséquences, qui étaient toutes, c’est là un point important, absolument prévisibles, et donc, en un sens, prévues, si ce n’est des exécutants, du moins des commanditaires les plus haut placés.

Il était en effet absolument prévisible, et donc prévu, que cette opération allait momentanément suspendre la crise politique israélienne mettant en cause l’existence même du gouvernement Netanyahou en provoquant une union nationale anti-palestinienne, féroce et vengeresse, union nationale dont l’homme clef, de fait, reste Netanyahou, qui a tout intérêt à la prolonger et donc à prolonger l’écrasement de Gaza et la situation de guerre, car au-delà, c’est la rupture de l’union de façade et la déchéance et la justice qui le cernent.

Pour la nation palestinienne tronçonnée en différents secteurs géographiques sous le contrôle direct ou indirect de l’appareil d’état israélien, situation qu’il est techniquement justifié de qualifier de régime d’apartheid, les conséquences sont catastrophiques. C’est bien sûr le bombardement et l’écrasement de Gaza avec la menace d’une « seconde Nakba ». C’est aussi la violence coloniale en Cisjordanie, avec des centaines de morts palestiniens. C’est une discrimination renforcée et des menaces aggravées contre la population palestinienne ayant la citoyenneté israélienne, et contre les résidents de Jérusalem Est. Tout cela mis bout à bout, avec Gaza comme épicentre, constitue la mise à l’ordre-du-jour de la destruction de la nation palestinienne comme telle, par massacres et/ou déportation de populations. Il ne s’agit pas d’un génocide mais bien d’une dynamique génocidaire, pouvant conduire au génocide, et cela doit être dit.

Naturellement, ce sont des potentialités qui étaient tout à fait à l’œuvre avant le 7 octobre qui se déchaînent ainsi. Mais c’est le 7 octobre qui a créé les conditions socio-politiques du changement d’échelle que constitue leur mise en œuvre. Elles lui sont redevables.

Même un analyste qui entend mordicus conférer à l’opération du 7 octobre le label d’insurrection populaire anticoloniale au point de raconter absolument n’importe quoi, comme nous le verrons plus loin, est bien obligé de reconnaître que « la contre-offensive d’octobre du Hamas a déjà réussi à réunifier une société et un système politique israéliens auparavant profondément divisés. Elle permettra à Benjamin Netanyahu de mettre en œuvre ses plans les plus féroces visant à infliger une terreur massive aux Palestinien.ne.s afin de précipiter leur déplacement forcé. » (Gilbert Achcar, Premiers commentaires sur la contre-offensive d’octobre du Hamas, publié en français dans l’Anticapitaliste le 8 octobre dernier).

Pourrait-on, du point de vue palestinien, envisager à la rigueur que l’unité contre l’adversité coloniale et destructrice, forcée par cette prétendue « contre-offensive », puisse constituer un progrès ?

Cette question appelle une réponse claire : l’unité sous l’égide du Hamas n’est pas possible et elle l’est encore moins après qu’il ait délibérément fourni à Netanyahou les moyens de piéger la nation palestinienne dans la nasse. Juste avant l’opération du 7 octobre, un sondage publié le 25 octobre dans Foreign Affairs indiquait que le soutien des gazaouis au Hamas était au maximum de 20 % des sondés et plus près de 11 %, le Fatah remontant légèrement dans ces conditions mais sans dépasser lui-même les 20 %. Autrement dit, et cela se comprend, 70 % des gazaouis rejettent le Fatah et plus encore le Hamas, qui les gouverne, les flique et les rançonne, et qui a déclaré publiquement depuis l’offensive israélienne que ses tunnels n’avaient jamais eu vocation à servir d’abris aux gens « ordinaires » !

Lors de l’opération du 7 octobre, quelques habitants et quelques jeunes ont suivi les miliciens et nervis entraînés du Hamas qui l’ont réalisée, et il est compréhensible qu’aux toutes premières informations, la masse des Palestiniens ait frémi à l’idée de ce qui semblait s’apparenter au renversement d’un mur, façon mur de Berlin, hé oui. Mais très vite il est apparu qu’il ne s’agissait absolument pas de cela et il n’y a eu aucune levée en masse du peuple palestinien, ce qui n’a d’ailleurs jamais été l’intention du Hamas.

La population de Gaza ne s’implique pas dans les combats. Ce n’est pas pour elle un combat de rue anticolonial, mais un carnage dans lequel il lui est interdit, par les deux forces militaires en présence, d’intervenir. Il n’y a aucune barricade urbaine, aucune foule contre les chars comme en Ukraine en février-mars 2022.

Une nouvelle résistance armée clandestine avait commencé à émerger à Jénine et à Naplouse notamment, avant le 7 octobre, et elle est plus active depuis, en réaction aux agressions coloniales qui s’aggravent bien plus vite. Son avenir militaro-politique dépend de son degré d’indépendance politique, c’est-à-dire avant tout, aujourd’hui, de son degré d’indépendance envers le Hamas. Si, comme y appellent plusieurs organisations de matrice stalino-nationaliste comme le FPLP, elles s’alignent sur lui ou à son service, ce sera pour elles l’impasse et la mort.

Voilà pour ce qui concerne les Palestiniens. Mais une autre conséquence absolument majeure du 7 octobre est une vague antisémite mondiale, grave par elle-même et qui, de plus, parasite la défense nécessaire des Palestiniens et permet parfois de la dénigrer ou de la réprimer. Cet aspect est totalement dénié et tu par tous ceux qui s’accrochent peu ou prou, tel Gilbert Achcar, à la légende campiste d’union sacrée maquillant cette sordide opération en un pseudo-héroïsme désespéré désigné comme « la contre-offensive ». Contre-offensive contre qui ? Contre l’armée israélienne ? Nullement.

Les miliciens islamistes, machistes, fascisants, ont massacré, violé, éventré, égorgé, plus de 1200 personnes, dont une majorité d’israéliens de gauche et pacifistes, comme Vivian Silver, qui rencontrait publiquement Arafat quand c’était interdit, identifiée des jours après par des morceaux de son corps – des morceaux de son corps … Ils s’en sont pris aussi à des Palestiniens et à des travailleurs étrangers, notamment thaïlandais. Ils se sont acharnés sur les jeunes femmes. C’est un pogrom.

Faire passer un pogrom pour un acte de « résistance », fut-ce en dissertant sur son caractère contre-productif ou mal ciblé, c’est cautionner, c’est légitimer, la pire réaction, et c’est, qu’on le veuille ou non, nourrir l’antisémitisme. Moralement, politiquement, et intellectuellement, ce n’est pas mieux que lorsque d’autres légitiment et cautionnent l’écrasement de Gaza et le massacre des gazaouis au nom du « droit d’Israël à se défendre ».

Cette dimension capitale de l’opération du Hamas du 7 octobre est celle qui n’arrive pas à passer parmi les couches militantes qui veulent à tout prix s’en tenir à la rhétorique pro-palestinienne d’antan. Donc ils n’en disent rien ou ils trépignent contre l’indécence des gouvernements occidentaux, et des courants allant de l’extrême-droite à la social-démocratie qui disent dénoncer l’antisémitisme. Mais ce sont eux qui leur laissent, qui leur offrent, ce terrain.

Si l’opération du 7 octobre a mis à l’ordre-du-jour le risque génocidaire menaçant le peuple palestinien, elle a aussi mis mondialement, je dis bien mondialement, à l’ordre-du-jour, l’actualité de la réédition du génocide antisémite comme possibilité historique de la période présente.

On ne combattra ni le capitalisme en général, ni le colonialisme israélien en particulier, si l’on n’intègre pas cette réalité présente et qu’on veut à tout prix continuer à réciter ses petites leçons si faciles sur une Palestine et une bande de Gaza fétichisées, dont l’invocation évite d’avoir à penser non seulement tout le reste, de l’Ukraine au Xinjiang, mais aussi d’avoir à comprendre le présent de Gaza et de la Palestine réelles.

En ce 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, c’eut été l’honneur des défenseurs des droits démocratiques et nationaux des Palestiniens de dénoncer les violences machistes pogromistes du Hamas, et cela aurait été un soutien efficace aux Palestiniens, car brisant des obstacles politiques et moraux. Inutile de dire que la « gauche pro-palestinienne » mondiale n’y a pas pensé, ou si on le lui a dit, n’a émis que des hoquets de refus …

Sur le plan des relations internationales, la guerre ouverte depuis le 7 octobre est une bénédiction pour Poutine. Elle a fait se dessiner la menace d’une guerre régionale impliquant le Hezbollah et les Houtis, et finalement l’Iran, Israël et les États-Unis, guerre qui se mène déjà en « basse intensité ». Mais simultanément, et ce n’est pas contradictoire, elle a permis, sinon un rapprochement, du moins une manifestation ostensible de volonté de coopération au sommet, entre Biden et Xi Jinping, suivie d’un sommet du G20 auquel Poutine a participé, en visio.

Les éléments de marche à la guerre mondiale et les éléments de coopération contre-révolutionnaire globale, de « sainte Alliance », se développent de manière combinée, et accélérée, depuis l’opération du 7 octobre.

Dans ce cadre, l’armée ukrainienne est plus que jamais privée des moyens d’avancer et son chef d’état-major, Valery Zaluznhy , a, comme on le sait, « mis les pieds dans le plat » à ce sujet.

Ce sont bien les conditions politiques mises en place par et au moyen de l’opération du 7 octobre qui font maintenant envisager à de larges secteurs de l’impérialisme nord-américain et des puissances européennes la nécessité « inéluctable », qu’ils cherchent en fait à créer en retardant et rationnant les armes et les munitions, d’un armistice qui sauverait le régime poutinien en Russie, et ses zones occupées en Ukraine.

De plus, les faiblesses politiques inévitables de Zelenski apparaissent au grand jour précisément depuis le 7 octobre : voulant s’inscrire dans le sillage de Biden, il a tenté de s’affirmer comme soutien résolu d’Israël et de Netanyahou (qui ne veut pas de lui !), faisant un tête-à-queue par rapport à son orientation diplomatique antérieure. On peut ajouter à cela son approbation à l’élection de Milei en Argentine même si celle-ci n’est pas une conséquence directe du 7 octobre.

Enfin, l’opération du 7 octobre, avec toutes les conséquences que je viens d’énumérer, a mis en branle les réflexes campistes à l’échelle mondiale : exit l’Ukraine, cette gêneuse, place au « camp de la paix » contre « Israël » et contre « Washington », et aux théorisations sur l’union nécessaire du « Sud global » contre
« l’Occident » : ce discours est, aujourd’hui, il faut le dire, un discours d’union sacrée avec la bourgeoisie soi-disant « non-occidentale ».

Nous retombons à nouveau, à ce sujet, sur l’article de Gilbert Achcar mentionné plus haut : non seulement celui-ci s’y livre à un exercice violent d’intimidation visant à paralyser la pensée des jeunes militants en leur serinant que la « contre-offensive du Hamas » était légitime et relevait de l’agentivité propre des Palestiniens, mais il préconise de rejeter avec le plus grand « mépris » toute référence à un rôle clef de l’Iran dans l’opération du 7 octobre. Il est pourtant évident qu’une telle provocation était préparée techniquement de manière minutieuse depuis des mois et ne pouvait qu’avoir l’aval d’une puissance militaire disposant de structures de renseignement plus importante que le seul Hamas …

Que le Hamas ait cru que le Hezbollah et les Houtis, voire l’Iran directement, allaient rapidement courir à la rescousse, et que la guerre régionale appelée à se solder, non pas par l’émancipation des Palestiniens dont il n’a cure, mais par le génocide des judéo-israéliens (faisant suite à la répression contre les kurdes et à l’écrasement des syriens arabes sunnites), c’est bien possible. Il est en tout cas indispensable d’intégrer ces éléments dans toute analyse sérieuse – et donc de rejeter … avec mépris, toute tentative d’interdire l’analyse au nom du « mépris » qu’inspirerait la référence au rôle de l’Iran.

Je viens un peu plus haut d’employer le mot-clef, avec celui de pogrom : les pogroms du 7 octobre ont été une énorme provocation, au sens de la provocation policière, internationale, qui a en grande partie, pour l’instant, réussi, à l’échelle mondiale. Cette opération a été totalement réactionnaire dans ses moyens et dans ses finalités.

Que des jeunes militants, notamment dans les milieux les plus directement concernés par la question palestinienne, s’y soient trompés, aient cru, au moins dans un premier temps, y voir une « Intifada » peut se comprendre. Ce qui est beaucoup plus grave est la mise en branle de l’armada idéologique visant à leur interdire de réfléchir et d’analyser pour gagner.

Sans doute, certains Palestiniens grisés d’avoir franchi la frontière le 7 octobre ont été entraînés. Mais les miliciens du Hamas, qui oppriment Gaza avec la complicité israélienne depuis 2007, n’ont jamais voulu infliger une défaite à l’armée israélienne et ont sciemment organisé des pogroms, viols, tortures, crimes. Que, derrière ces miliciens, des idéologues viennent théoriser le fait qu’il s’agirait là d’une violence d’opprimés qu’expliquerait le « contexte » de décennies d’oppression, ne doit pas leur faire prendre des vessies pour des lanternes.

Nous avons eu Didier Fassin comparant les pogroms du Hamas au massacre d’une centaine de colons par des Hereros en Namibie en 1907, qui furent ensuite exterminés, avec les Nama’a, dans le premier génocide (et double génocide) du XX° siècle. Et le pompon revient, devinez … à Gilbert Achcar qui, dans le même article, ne trouve rien de mieux que de comparer ce massacre au soulèvement du ghetto de Varsovie : il a donc choisi d’être celui qui oserait cela. Nous avons là une insulte aux Hereros et une insulte aux insurgés du ghetto, amalgamés à des miliciens oppresseurs, oppresseurs à Gaza, pogromistes sur les lisières de Gaza. On pourrait, et certains d’ailleurs l’ont fait, avec les mêmes raisonnements, faire passer les SA pour des révoltés plaçant juste un peu mal leur anticapitalisme, et leur accorder la même empathie qu’aux Hereros et aux jeunes insurgés du ghetto de 1943 qui savaient très bien qu’ils périraient et avaient choisi de mourir en combattant …

D’ailleurs, la terreur populaire, celle des opprimés, elle-même, ne doit pas être notre « tasse de thé ». Gracchus Babeuf écrivait à sa femme le 25 juillet 1789 :

« Je comprends que le peuple se fasse justice, j’approuve cette justice lorsqu’elle est satisfaite par l’anéantissement des coupables ; mais pourrait-elle aujourd’hui n’être pas cruelle ? Les supplices de tous genres, l’écartèlement, la torture, la roue, les bûchers, les gibets, les bourreaux multipliés partout, nous ont fait de si mauvaises mœurs ! Les maîtres au lieu de nous policer, nous ont rendus barbares parce qu’ils le sont eux-mêmes. Ils récoltent et récolteront ce qu’ils ont semé ; car tout cela, ma pauvre petite femme, aura des suites terribles : nous ne sommes qu’au début. »

Ce que Jean Jaurès commente ainsi dans son Histoire socialiste de la Révolution française :

« O dirigeants d’aujourd’hui, méditez ces paroles : et mettez dès maintenant dans les mœurs et dans les lois le plus d’humanité qu’il se peut pour la retrouver au jour inévitable des Révolutions ! Et vous, prolétaires, souvenez-vous que la cruauté est un reste de servitude : car elle atteste que la barbarie du régime oppresseur est encore présente en nous. Souvenez-vous qu’en 1789, quand la foule ouvrière et bourgeoise se livrait un moment à une cruelle ivresse de meurtres, c’est le premier des communistes, le premier des grands émancipateurs du prolétariat, qui a senti son cœur se serrer. »

Mais, répétons-le, la provocation du 7 octobre ne relève pas de cette violence-là. Contre-révolutionnaire sur toute la ligne, alignée à 100% sur l’impérialisme multipolaire, elle a placé la nation palestinienne dans la pire situation de toute son histoire, fait surgir des profondeurs une vague antisémite, affaibli la résistance ukrainienne, rapproché le risque de guerre mondiale tout en intensifiant la collaboration de toutes les puissances impérialistes du « Nord » comme du « Sud ». Elle renforce l’urgence de comprendre le monde réel de l’impérialisme multipolaire, si l’on veut, tout simplement, ne pas finir en petits soldats de l’union sacrée et de la réaction sur toute la ligne.

VP, le 25/11/2023.

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