Après avoir sillonné le Québec et sensibilisé la population aux réalités de leur travail, la caravane des responsables de service de garde en milieu familial (RSG) affiliées à la CSN s’est rendue devant l’Assemblée nationale aujourd’hui afin d’interpeller le gouvernement Charest et lui démontrer leur volonté afin d’arriver à une entente le plus rapidement possible.

Plus de 1000 personnes ont marché sur la Grande-Allée pour se rendre en face de l’Assemblée nationale où elles ont reçu des mots d’encouragement des représentants de la CSN et un rappel de leurs demandes de la part de leurs comités de négociation et de mobilisation nationaux.

« Les éducatrices en milieu familial ont rappelé au gouvernement Charest qu’elles ne demandent pas la Lune, mais bien un minimum auquel ont droit l’ensemble des travailleuses et travailleurs du Québec », tenait à préciser Laurier Goulet, vice-président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN). 11 dollars de plus par jour, par enfant, voilà à quel montant se chiffrent les demandes des RSG. « Ce onze dollars-là, je le veux, vous le voulez, et on va l’avoir ! » a clamé Karine Morisseau, RSG et membre du comité de mobilisation national, à la foule rassemblée devant l’Assemblée nationale.

« Il faut que le gouvernement du Québec ait le courage politique de reconnaître le travail important de ces femmes à sa juste valeur », insiste Denise Boucher, vice-présidente de la CSN. « Ces femmes ont la détermination qu’il faut pour aller jusqu’au bout et ce rassemblement en est une belle preuve », souligne quant à elle Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec–Chaudières-Appalaches (CSN).

La FSSS–CSN représente plus de 10 000 membres dans le secteur des services à la petite enfance dont près de 2000 RSG en Outaouais, dans le Bas-Saint-Laurent, au Saguenay, au Lac-Saint-Jean, dans les Laurentides, dans Lanaudière, en Montérégie, en Gaspésie, aux Îles-de-la-Madeleine, dans Québec-Chaudière-Appalaches ainsi qu’en Abitibi.