Édition du 23 avril 2024

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Syndicalisme

68e congrès du Conseil central des syndicats nationaux de l'Outaouais-CSN - La dignité contre l'austérité

MANIWAKI, QC, le 27 avril 2016 - C’est sous le thème La dignité contre l’austérité que se réuniront une centaine de délégué-es de partout dans la région et de tous les secteurs d’activité pour le 68e congrès du CCSNO-CSN. Constatant jour après jour les impacts importants de l’austérité dans la région, les participantes et participants seront appelés à définir les orientations du conseil central pour les trois prochaines années afin de maintenir la lutte active et résister coûte que coûte aux nouvelles mesures de démantèlement de l’État mises en branle par le gouvernement Couillard.

La CSN présente pour souligner ce grand moment de démocratie syndicale

Présent pour souligner cet important moment de démocratie syndicale, Jacques Létourneau président de la CSN, s’adressera aux délégué-es lors de l’ouverture de l’instance. « Vous participez aujourd’hui à un moment essentiel dans notre vie syndicale, le moment où vous débattez et échangez sur les sujets qui vous touchent et qui vous tiennent à cœur. Austérité, salaire minimum, développement régional, participation citoyenne, aujourd’hui, réunis en congrès, vous vous donnerez les outils et les orientations pour relever les défis auxquels vos syndicats et votre région seront confrontés. Bon congrès ! »

Une région éprouvée par l’austérité

Pour le CCSNO-CSN, l’Outaouais n’a pas été épargné par les compressions et les politiques antisociales du gouvernement provincial, « que ce soit avec la loi 10, qui oblige maintenant des gens à devoir se déplacer sur des dizaines de kilomètres pour des services jadis offerts dans leur communauté ; que ce soit avec la disparition des groupes de développement local ou encore par les récentes compressions dans les services de garde, la région et sa population ont été durement affectées par les décisions austères du gouvernement libéral », affirme Michel Quijada, président du conseil central.

La dignité par un revenu décent

Les délégué-es du congrès seront également appelés à se prononcer sur le rehaussement significatif du salaire minimum, en marge du vaste mouvement nord-américain social et syndical qui revendique le salaire minimum à 15 $/heure. « Quelle forme notre position va prendre, ça sera aux délégué-es de le déterminer. Toutefois, il apparaît clair et net que pour nous la dignité passe aussi par un salaire minimum qui permette aux travailleuses et aux travailleurs d’exercer leur emploi avec des conditions de vie décentes », d’insister Michel Quijada.

Un congrès en marge de la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs

Cette année, le congrès coïncide avec le 1er mai, Journée internationale des travailleuses et des travailleurs. Le 29 avril, les délégué-es présents seront d’ailleurs appelés à prendre part à une marche aux côtés de groupes sociaux de Maniwaki afin de souligner cette date importante.

Finalement, pour Michel Quijada, « le congrès sera le moment pour tous les syndicats de la région de faire le point sur les trois dernières années et également de préparer les trois prochaines années d’activités syndicales. Nous souhaitons aux délégué-es trois jours d’échanges constructifs, trois jours au cours desquels nous manifesterons notre force syndicale et notre attachement pour notre région. »

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