Édition du 30 avril 2024

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

Environnement

Différentes approches de la transition

Le principe suivant lequel toute activité économique doit aller de pair avec la protection de l’environnement est aujourd’hui largement partagé. De plus en plus d’États reconnaissent par exemple que certaines industries contribuent à la destruction des écosystèmes et, conséquemment, à la dégradation de la qualité de vie de communautés entières, mais prennent acte du fait que ces industries fournissent des emplois qui contribuent à la dignité et à la sécurité de nombreuses personnes et donc de la nécessité de les remplacer.

Extrait de l’étude de l’IRIS intitulée : Qu’est-ce que la transition juste ? |
tiré du site de l’IRIS - Pour lire l’ensemble de l’étude cliquez sur l’icône :

La notion de transition juste fait néanmoins l’objet de débats qui portent tant sur les contours de la transition que sur les critères de justice à prendre en compte dans sa mise en œuvre. La désignation des industries polluantes, la conversion des travailleurs et travailleuses qui en dépendent, les moyens de créer des emplois qui améliorent les conditions de vie et de travail des salarié·e·s, de donner accès aux catégories généralement désavantagées (femmes, personnes racisées, Autochtones, personnes handicapées) à des emplois de qualité, et les moyens d’assurer une plus grande participation démocratique sur les lieux de travail et dans la société en général sont autant de questions pour lesquelles différents types de réponses sont proposées. Le Just Transition Research Collaborative (JTRC) a établi que la plupart des approches se distinguaient selon les critères suivants : le cadre institutionnel à privilégier ou à mettre en place pour réaliser la transition juste, les catégories de la population et les écosystèmes qui sont considérés comme désavantagés par la transition, le type de justice recherchée (environnementale, climatique, sociale, etc.) et les moyens choisis pour l’atteindre (redistribution, procédure de réparation, reconnaissance, etc.)20. Le JTRC explique aussi que les approches reflètent le positionnement idéologique de l’organisme ou de la personne qui les défend. Partant de cette grille d’analyse, le collectif de chercheur·e·s identifie quatre tendances parmi les organisations qui plaident en faveur d’une transition juste que nous présenterons sommairement dans la présente section. Nous serons à même de voir que malgré des similitudes d’une approche à l’autre, il n’existe pas de consensus sur les moyens à mettre en œuvre pour surmonter les défis environnementaux et climatiques actuels.

2.1 L’approche du statu quo

Avec la multiplication des catastrophes climatiques et les risques que celles-ci font peser sur la stabilité de l’économie, de plus en plus d’acteurs économiques voient dans la transition écologique une occasion d’affaires et de croissance. Leur approche de la transition est dite du statu quo. C’est le cas, par exemple, des appels à une croissance verte ou à un capitalisme vert. L’objectif premier de ces initiatives n’est pas d’abord de lutter contre les changements climatiques pour des raisons Qu’est-ce que la transition juste ? – IRIS 14 environnementales ou sociales, mais d’assurer la croissance future de l’économie et de protéger les investisseurs en développant de nouveaux marchés.

Cette approche est volontariste, ses partisans jugeant qu’il faut laisser aux individus et aux entreprises le choix des moyens (décisions d’investissements, dépenses de consommation) pour réduire les GES. L’efficacité des mécanismes de marché est jugée plus grande que celle des interventions gouvernementales, qui sont toujours susceptibles de créer des distorsions dans les marchés. Le recours au vocabulaire de la transition, lorsqu’on parle par exemple « d’emplois verts », s’inscrit dans un effort de relations publiques plutôt que comme signe d’une volonté de transformation économique ou de protection de l’environnement. Le terme « écoblanchiment » (ou greenwashing) est aujourd’hui couramment utilisé pour désigner ce type d’approche qui adopte le vocabulaire de l’environnementalisme pour mieux protéger la logique capitaliste d’une croissance infinie.

Le Farm Animal Investment Risk and Return (FAIRR) offre un bon exemple de cette approche. Mis sur pied par la Jeremy Coller Foundation, une fondation privée nommée d’après l’homme d’affaires britannique et multimillionnaire du même nom, ce réseau d’investisseurs fait la promotion des protéines végétales auprès de sa clientèle. « L’Initiative FAIRR soutient que la production animale intensive pose des risques importants pour le système financier mondial et entrave le développement durable », peut-on lire sur le site Internet de l’organisation21. FAIRR vise ainsi à « éduquer les marchés de capitaux22 » afin d’encourager les investissements dans les entreprises qui, telle la multinationale Unilever, se sont déjà positionnées dans le marché émergent des « protéines alternatives23 ». Cette initiative vise ainsi une diminution des GES, mais s’accommode des règles du jeu actuelles, incluant la recherche de profit illimité et la concentration du pouvoir économique.

Ajoutons par ailleurs que plusieurs adeptes de l’approche du statu quo fondent beaucoup d’espoir dans les technologies vertes comme moyen de décarboniser l’économie et de réaliser la transition. L’exemple de la voiture électrique est à cet égard emblématique. Elle apparaît comme une alternative aux véhicules à essence et donc un puissant outil de lutte aux changements climatiques étant donné les fortes émissions en provenance du secteur du transport. En ce sens, son utilisation répond à des besoins réels et peut effectivement améliorer le bilan des émissions de GES. Cette solution fait néanmoins l’impasse, entre autres, sur les dégâts environnementaux causés par l’extraction des minerais entrant dans la fabrication des batteries24, sur l’étalement urbain engendré par la croissance du parc automobile ainsi que sur les coûts en subventions et autres types d’aide financière pour les gouvernements appelés à financer une telle conversion25.

2.2 L’approche par réformes managériales

L’approche en termes de réformes managériales mise sur une certaine forme d’interventionnisme pour organiser la transition écologique. Comme les représentants de l’approche du statu quo, ceux qui réfléchissent en termes de telles réformes ne remettent pas en question le système économique à l’origine des problèmes environnementaux. Cependant, ils prônent des initiatives qui visent à compenser les travailleurs, les travailleuses et les communautés affectés par la transition énergétique ainsi que des investissements dans le développement des filières à faibles émissions de carbone.


ENCADRÉ 2 L’EXPLOITATION DU CHARBON TIRE À SA FIN

Le gouvernement fédéral, qui s’est engagé à « éliminer progressivement la production d’électricité à partir du charbon d’ici 2030 », a amorcé un processus de transition juste qui vise les travailleurs et les travailleuses de l’industrie du charbon et les collectivités qui en dépendent. Un groupe de travail a été mandaté en 2018 pour émettre des recommandations afin que l’abandon de cette source d’énergie ne se fasse pas au détriment de celles et ceux qui en dépendent d’un point de vue économique26. Les auteurs mentionnent qu’entre 3080 et 3900 Canadien·ne·s travaillent dans les mines de charbon et dans les centrales alimentées à ce minerai. Les principales provinces productrices sont la Colombie-Britannique (44 %), l’Alberta (41 %) et la Saskatchewan (15 %)27.

Au terme de leurs analyses et des consultations qu’ils ont menées auprès des travailleurs et des communautés concernées, les membres du Groupe de travail ont établi une liste de 10 recommandations qui portent en gros sur les moyens à mettre en œuvre pour éliminer graduellement le charbon de l’économie des provinces visées, soutenir les travailleurs et les travailleuses qui prendront leur retraite prématurément ou qui perdront leur emploi (soutien au revenu, formation, aide à la recherche d’emploi, etc.) et financer des infrastructures dans les collectivités touchées. En ce sens, la démarche adoptée ici, qui en est à l’étape de la mise en œuvre des recommandations, est inspirée de l’approche réformiste-managériale, puisqu’elle vise essentiellement, à travers des interventions du gouvernement, à réorienter les anciens employés d’une industrie polluante, en l’occurrence celle du charbon, et à assurer de nouveaux investissements dans les municipalités abritant cette industrie.


Cette approche, qui mise aussi sur le dialogue entre gouvernements, entreprises et salarié·e·s, est fondée sur l’idée que « contrairement au rapport capital/travail qui repose sur des intérêts contradictoires, les priorités en matière d’environnement et d’emploi sont basées sur un intérêt commun et que la transition est abordée en mode coopératif, conviant entreprises, gouvernements et syndicats à la table des négociations28 ». Il s’agit d’ailleurs de la position la plus populaire au sein des centrales syndicales, qui y voient notamment une bonne manière de protéger leurs membres. Comme l’affirment Felli et Stevis, « [cette approche] vise à améliorer la position des travailleurs au sein de la transition vue comme un processus dépassant largement les capacités de mobilisation syndicale29 ». Il s’agit en somme d’améliorer l’équité et la justice sans nécessairement modifier le modèle économique ou la balance du pouvoir au sein de la société.

De fait, l’approche managériale est souvent réactive, en ce sens qu’elle vise à s’adapter aux changements induits par la nécessité de décarbonisation de l’économie, plutôt que de proposer des voies alternatives au système économique dominant. Lois, règlements ou programmes peuvent ainsi être amendés ou proposés afin d’atteindre une forme d’équité dans le processus de transition et pour créer des emplois de qualité pour le plus grand nombre.

La tarification du carbone apparaît comme un mécanisme de ce type, soit une forme de taxe sur la pollution. Au Canada, la taxe fédérale sur le carbone est en plus assortie d’un mécanisme compensatoire qui permet une forme de modulation en fonction des revenus, car les ménages moins fortunés, dont les dépenses de consommation sont aussi moins élevées, se retrouvent à payer un montant moins important de taxe sur le carbone que ce qu’ils reçoivent en compensation. Ce genre d’outil contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre des entreprises les plus polluantes, mais ne change pas la distribution du pouvoir et les modes de production qui engendrent les inégalités sociales et la destruction environnementale dans les sociétés capitalistes

2.3 L’approche par réformes structurelles

L’approche par réformes structurelles se distingue parce que, plus qu’une adaptation aux exigences climatiques et environnementales, elle cherche surtout à changer les règles du jeu économique pour les soumettre à ces exigences. Les partisans de cette approche considèrent en effet l’enjeu climatique comme une occasion de jeter les bases d’une économie faible en carbone qui soit aussi plus égalitaire, plus démocratique et qui respecte les principes de justice sociale. Le processus consiste ici à introduire des réformes qui portent sur le pouvoir : il s’agit d’inclure dans les processus décisionnels les salarié·e·s et les communautés visées par le développement économique – et non pas uniquement de les compenser pour des pertes de revenus. La conception de la justice ne se limite pas ici à la préservation des emplois, mais vise les structures de base de l’organisation économique de la société.30

. La transition vise alors à modifier la distribution du pouvoir sur laquelle repose l’économie afin de mieux répondre aux besoins des communautés et de mieux partager les richesses au sein de la société, notamment en instaurant le contrôle public de certaines ressources ou secteurs stratégiques. L’objectif n’est pas uniquement de pallier les effets de la transition énergétique sur l’emploi, mais plutôt de changer le cadre institutionnel qui perpétue des inégalités sociales et économiques que la transition pourrait renforcer ou du moins ne pas atténuer.

Le développement du modèle coopératif31 et des fiducies d’utilité sociale32, comme alternative aux entreprises privées à but lucratif et à la propriété privée des ressources, s’inscrit dans cette approche. Nombre de coopératives maraîchères intégrées au réseau des fermiers de famille ou de l’agriculture soutenue par la communauté offrent des exemples d’entreprises engagées dans une démarche de transition écologique qui cherche à développer de nouveaux types de rapports économiques. On déborde ainsi le cadre de l’emploi en visant à transformer à la fois la production, la distribution et la consommation des biens et services qu’une économie produit. L’approche par réformes structurelles cherche ainsi à instaurer de nouvelles normes et règles pour la production et les échanges.

Cette approche est endossée par certains syndicats à travers le monde pour qui « il est impératif de reconnaître les obstacles posés par le capitalisme lui-même à une transition écologique33 ». Le collectif Trade Unions for Energy Democracy (TUED), qui regroupe 66 organisations et syndicats provenant de 20 pays, se présente par exemple comme une plateforme dédiée à l’élaboration de solutions à la crise climatique, à l’accaparement des territoires, à la pauvreté énergétique et à la pollution générée par les énergies fossiles34. Le TUED considère que le déficit de pouvoir des salarié·e·s et des communautés est à l’origine de ces problèmes et c’est pourquoi les réformes qu’il préconise sont de nature à changer l’infrastructure économique actuelle. Concernant la transition énergétique, le groupe juge par exemple que des investissements publics massifs dans les énergies renouvelables sont requis pour atteindre les cibles de réduction des émissions de GES, dans un contexte où le secteur privé s’est montré incapable de développer une telle offre malgré, entre autres, les incitatifs financiers dont il a pu bénéficier35. Le TUED critique en outre dans un de ses rapports les politiques des États signataires de l’accord de Paris en matière de transport et leur penchant néolibéral, c’est-à-dire leur préférence pour les incitatifs accordés au secteur privé36. Selon eux, cette approche, qui n’a favorisé qu’un timide déploiement des voitures électriques, n’a pas contribué au développement du transport 17 Qu’est-ce que la transition juste ? – IRIS en commun, pourtant crucial pour limiter le réchauffement climatique.

2.4 L’approche transformative

Les promoteurs de l’approche transformative partent du principe que le modèle de développement capitaliste, fondé sur la propriété privée des moyens de production, l’exploitation et la marchandisation du travail et de la nature, ainsi que la croissance infinie des profits, est incompatible avec la préservation des écosystèmes planétaires et la justice sociale. Il doit ainsi être remplacé pour réduire l’empreinte écologique de nos sociétés et atteindre une plus grande égalité sociale et économique entre les citoyennes et les citoyens. S’ils prônent eux aussi une démocratisation de l’économie et des modèles économiques alternatifs, ces modèles s’inspirent de diverses traditions et pratiques, occidentales et non occidentales, qui vont à l’encontre du modèle productiviste. Bien que les rapports de production soient encore visés par cette approche, leur critique du système comprend aussi une critique des systèmes d’oppression que sont le racisme et le patriarcat. Il s’agit enfin d’une approche qui mise avant tout sur la société civile plutôt que sur l’action gouvernementale pour mettre en place de nouvelles institutions ou organisations et opérer la transition écologique.

Le Transition Network, implanté au Québec à l’échelon municipal, incarne ce type d’approche qui pense la transition à partir de l’auto-organisation des communautés37. Les adeptes de ce mouvement prônent l’expérimentation comme moyen de développer de nouveaux modes d’organisation économique à l’échelle locale en réponse aux défis environnementaux actuels. Partant du constat de la responsabilité humaine des bouleversements climatiques en cours, son objectif est de répondre aux besoins qu’identifie la communauté tout en réduisant au minimum sa consommation énergétique38. Décroissance, autonomie, résilience, démocratie et communalisation sont ainsi quelques-uns des principes au cœur de cette approche de la transition qui s’est implantée à divers endroits dans le monde.

2.5 La transition au-delà des GES et de l’emploi

La présentation des quatre approches de la transition met en lumière l’existence d’un certain consensus quant à la nécessité de réduire la dépendance de nos économies envers les énergies fossiles pour être en mesure de réduire nos émissions de GES et, ainsi, de contenir le réchauffement planétaire global. Les divergences sur la question des moyens nous permettent non seulement de constater les désaccords qui existent quant à la nature du problème, elles laissent aussi entrevoir les limites des approches qui circonscrivent la crise climatique au simple enjeu des gaz à effet de serre et l’économie à la création d’emplois.

En effet, la hausse des émissions de GES n’est qu’un des facteurs qui menacent nos écosystèmes. L’épuisement des ressources naturelles, l’étalement urbain et la perte de territoires agricoles et naturels, la contamination des sols et de l’air – conséquences de l’activité économique sous le capitalisme – sont autant de facteurs qui contribuent au déclin de la biodiversité et à la dégradation de nos milieux de vie.

Une éventuelle « sortie du pétrole » devra donc s’accompagner de changements dans nos modes de production, de consommation, de transport, d’habitation, etc. Or, une telle transition ébranlera en profondeur le système économique qui s’est développé au cours du dernier siècle. En plus de se préoccuper du sort des salarié·e·s des industries polluantes, il faudra se pencher sur l’enjeu de la relocalisation de l’économie et sur les moyens de limiter l’externalisation des coûts environnementaux. Cela devrait aller de pair avec une réflexion sur l’impact pour les pays du Sud global d’une nouvelle division internationale du travail. Une telle transformation ouvre par ailleurs la porte à une remise Qu’est-ce que la transition juste ? – IRIS 18 en question du rapport utilitariste que l’espèce humaine a développé envers la nature, de l’impératif du profit comme horizon du développement économique, du rapport de subordination entre détenteurs de capitaux et main-d’œuvre, ainsi qu’une revalorisation du travail de reproduction sociale (santé, éducation, etc.).

En clair, le panorama tracé ici nous force à penser que c’est à condition de transformer en profondeur l’économie que la transition aura un impact significatif et durable sur l’environnement et donc sur les conditions de vie des sociétés humaines.

Notes de cette partie

20 JUST TRANSITION RESEARCH COLLABORATIVE, « Mapping Just Transition(s) to a Low-Carbon World », United Nations Research Institute for Social Development, 2018.
21 FAIRR, « About Us », www.fairr.org/about-fairr/about-us/, page consultée le 27 août 2020.
22 Traduction libre de « Through our research, we aim to educate the capital markets, providing information and tools to our Qu’est-ce que la transition juste ? – IRIS 40 global network of institutional investors on both the ESG risks of factory farming and the opportunities in alternative means of food production », COLLER CAPITAL, « Investments », www. collercapital.com/fairr, page consultée le 27 août 2020.
23 Gérard BÉRUBÉ, « L’investissement s’accélère dans les protéines végétales », Le Devoir, 28 juillet 2020.
24 AGENCE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA MAÎTRISE DE L’ÉNERGIE, « Les potentiels du véhicule électrique », LES AVIS DE L’ADEME, avril 2016, www.ademe.fr/sites/default/files/assets/ documents/avisademe-vehicule-electrique.pdf.
25 REGROUPEMENT NATIONAL DES CONSEILS RÉGIONAUX DE L’ENVIRONNEMENT, Mémoire déposé dans le cadre des Consultations particulières et auditions publiques sur le Projet de loi n°104 - Loi visant l’augmentation du nombre de véhicules automobiles zéro émission au Québec afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et autres polluants, août 2016.
26 GROUPE DE TRAVAIL SUR LA TRANSITION ÉQUITABLE POUR LES COLLECTIVITÉS ET LES TRAVAILLEURS DES CENTRALES AU CHARBON CANADIENNES, « Une transition juste et équitable pour les collectivités et les travailleurs des centrales au charbon canadiennes », Gatineau : Environnement et changement climatique Canada, décembre 2018, publications.gc.ca/ collections/collection_2019/eccc/En4-361-2019-fra.pdf.
27 RESSOURCES NATURELLES CANADA, Faits sur le charbon, www. rncan.gc.ca/science-donnees/donnees-analyse/donnees-analyse-energetiques/faits-saillants-sur-lenergie/faits-charbon/20082, page mise à jour le 23 juillet 2020.
28 ACTRAV et BUREAU DES ACTIVITÉS POUR LES TRAVAILLEURS, op. cit.
29 FELLI et STEVIS, op. cit.
30 Éric PINEAULT, « Le rôle de l’économie sociale dans la transition vers l’après-croissance – 3e partie », Blogue du TIESS, 3 avril 2020, tiess.ca/le-role-de-leconomie-sociale-dans-la-transition-verslapres-croissance-3e-partie/.
31 Guillaume HÉBERT et Rémy-Paulin TWAHIRWA, Les coopératives - entre utopie et pragmatisme, IRIS, octobre 2019, iris-recherche. qc.ca/publications/cooperatives.
32 Marie-Anne MARCHAND, « Les fiducies d’utilité sociale : synthèse de connaissances », Territoires innovants en économie sociale et solidaire (TIESS), décembre 2019, tiess.ca/wp-content/ uploads/2020/04/FUS-synthese.pdf.
33 FELLI et STEVIS, op. cit.
34 TRADE UNIONS FOR ENERGY DEMOCRACY, « About us », consulté le 4 août 2020, unionsforenergydemocracy.org/about/ about-the-initiative/.
35 TRADE UNIONS FOR ENERGY DEMOCRACY, « Preparing a Public Pathway. Confronting the Investment Crisis in Renewable Energy », novembre 2017, unionsforenergydemocracy.org/wpcontent/uploads/2017/10/TUED-Working-Paper-10.pdf.
36 TUED, The road less travelled. Reclaiming public transport for climate-ready mobility, Working Paper no 12, mai 2019, unionsforenergydemocracy.org/wp-content/uploads/2019/05/TUED-WP12- The-Road-Less-Travelled.pdf.
37 TRANSITION NETWORK, « What is Transition ? », transitionnetwork.org/about-the-movement/what-is-transition/, page consultée le 5 août 2020.
38 Martine GARIÉPY, Concepts et tendances du mouvement des initiatives de transition socio-écologique au Québec : une étude exploratoire, Université du Québec à Montréal, 2018.

Portfolio

Julia Posca

Doctorante en sociologie à l’UQAM et chercheuse associée à l’IRIS

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