Vous trouverez en pièce jointe ou en lien :
– le document obtenu en vertu de la loi sur l’accès contenant les données de 2022 (pp. 8 et suivantes)
– une compilation du suivi de l’inventaire au cours des dernières décennies, à partir des rapports d’inventaire.
– le rapport d’inventaire de 2020.
Interprétation : le relatif maintien de la population entre 2019 et 2022 (entre 29 et 34 individus aperçus, bon an mal an) indique une population relativement stable bien que déclinante. Les mesures de conservation prises ces dernières années ont permis de ralentir le déclin, ce qui laisse une marge de manœuvre pour mettre en place des mesures de conservation plus intenses. Ces nouvelles mesures permettront de relever les niveaux de la population.
Nous demandons toujours :
– la divulgation plus rapide et adéquate des inventaires annuels. C’est inacceptable de divulguer les inventaires de 2021 après 15 mois alors que ça prenait environ 3 1/2 mois auparavant. L’inventaire 2022 aurait dû être divulgué en même temps, et c’est ce que nous faisons aujourd’hui.
– la mise en place de mesures de conservation plus intenses. Notamment : l’arrêt complet des coupes dans l’aire de répartition du caribou de la Gaspésie (autour du Parc), la mise en place d’un programme d’élevage en captivité puis de remise en liberté pour les populations les plus à risque d’extinction, comme celle de la Gaspésie.
– la fin de la préséance des industries forestières et minières dans l’occupation du domaine public. D’autres formes de vie ont le droit d’exister et de proliférer sans la permission de ces industries.
Les caribous de la Gaspésie sont le fruit d’une adaptation de plusieurs siècles, jusqu’à 10 000 ans. Aucun emploi, aucun profit ne mérite qu’on sacrifie ce que la nature a mis tant de temps à élaborer.
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