On en dénonce le danger. S’appuyant sur les déversements accidentels qui se sont déjà produits sur des oléoducs, on craint la même chose sur le territoire lanorois. On juge qu’il n’y a aucune garantie qu’une telle chose n’ait pas lieu.
Argumentation
Le projet vise à faire transiter vers Québec, Montréal et le Nouveau-Brunswick environ 1,1 million de barils de pétrole brut par jour en provenance de l’Alberta.
Lanoraie, ses collègues et la MRC précisent que la compagnie prévoit passer dans le milieu humide des tourbières, même si le gouvernement du Québec interdit toute intervention dans ces milieux. On ajoute qu’il faut protéger les tourbières ainsi que les autres milieux humides situés à l’intérieur de ses limites.
Les membres de ce front commun craignent les risques importants de mise en péril d’une grande partie de l’eau potable en territoire lanorois.
De plus, Lanoraie met en lumière que, malgré sa demande en début d’année, aucun responsable d’Énergie Est ne s’est déplacé pour sécuriser la population lors d’une rencontre d’information.
Lors du conseil des maires du 9 avril de la MRC de D’Autray, le maire lanorois Gérard Jean, se référant à l’accident de Lac Mégantic alors qu’il s’agissait d’un train, a évoqué que les dommages seront exponentiels lors d’un déversement.
« Si nous adhérons à ce système en tant que décideurs et représentants de notre population, c’est la vie d’êtres humains qui seront là lorsque nous n’y serons plus que nous hypothéquons », a-t-il faut remarquer à ses collègues.
Il a aussi évoqué qu’un tel projet empêche de sortir de la dépendance du pétrole.
L’appui de la MRC a semblé répondre aux attentes de Marielle Boisjoly et de sa collègue de la société pour la conservation de la tourbière de Lanoraie qui réclamaient un geste du genre.