Alors que, lors de votre départ en vacances, tout le monde se demandait si la quatrième vague allait pouvoir être évitée, vous savez la réponse en vous assoyant à votre bureau. C’est non ! Un nouveau variant qui n’existait pas quand vous prépariez votre itinéraire de voyage a mis aux poubelles cet espoir de l’humanité entière.

Le problème à ce sujet est que l’OMS avait prévu cette situation dès le début de 2021 quand les grandes pharmaceutiques avaient commencé à faire des vaccins par millions. Avec COVAX, l’organisme devait gérer la distribution équitable des vaccins au niveau international et empêcher qu’une concentration de ceux-ci dans une partie du monde ne crée des déserts vaccinaux ou le virus se multiplierait et muterait en quelque chose de plus dangereux.

Vous savez maintenant en rouvrant votre ordinateur qu’une vague de nationalisme vaccinal qui a atteint les dirigeants de plusieurs pays, couplé à un égoïsme particulièrement virulent chez les occidentaux a créé ces déserts vaccinaux qui ont donné naissance a de multiples mutations incluant le variant Delta plus dangereux, contagieux et résistant au vaccin que la copie originale.

De plus, l’OMS avait en début d’année mis les dirigeants du monde en garde contre la création de passeports vaccinaux. Vous savez maintenant, en allant vous servir votre café, que vous devrez en avoir un si vous voulez faire à peu près n’importe quoi dans les prochaines semaines. Que de nombreuses recherches aient montré que les personnes vaccinées peuvent transmettre le virus et que ces passeports vaccinaux pourraient être comparés à « des permis d’infecter » sans être soit même malades n’a rien changé à la situation.

Nous parlons donc maintenant de vaccination à répétition et attendons un nouveau variant qui obligera une autre ronde de bras tendu, la manche retroussé. Les grandes pharmaceutiques et plus généralement l’Occident ont décidé de laisser de côté les plus importantes recommandations de l’OMS, créant un cycle vicieux dans lequel le monde entier est tombé. Bon retour au travail.

Michel Gourd