Politique québécoise : trois exigences minimales
On peut s’interroger sur la façon de bien regrouper les forces de gauche au Québec à la suite du résultat très décevant des élections du 7 avril dernier.
LAGACÉ Francis
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On peut s’interroger sur la façon de bien regrouper les forces de gauche au Québec à la suite du résultat très décevant des élections du 7 avril dernier.
Les résultats des élections québécoises paraissent déroutants, mais sont compréhensibles au vu du comportement des partis et du mode de scrutin dont nous sommes affligés.
Il est un argument souvent utilisé dans les campagnes électorales à propos des candidatEs et des partis à qui l’on dit qu’ils n’ont aucune chance d’être élus.
En préparation du budget que le gouvernement québécois doit déposer le 20 février, on entend le Conseil du patronat dire que le Québec vit au-dessus de ses moyens et que ses programmes sociaux devraient être moins généreux.
La force de l’idéologie, c’est de s’exprimer à travers nous sans qu’on en prenne conscience. Une idéologie est dominante dans la société quand ses membres et ses principaux acteurs énoncent des sentences absurdes en croyant que c’est une donnée de la nature.
Dans une douzaine de jours, on commémorera la tuerie du 14 décembre 2012 à Newton au Connecticut (États-Unis). Les journaux et autres médias ont déjà commencé à en parler et chacun cherche à sa façon comment donner du sens à ce qui ne semble pas en avoir.
Dans le cadre des Rencontres internationales du documentaire de Montréal, j’ai eu la chance et le bonheur de voir Québekoisie de Mélanie Carrier et Olivier Higgins. Ce film nous remet face à notre aveuglement total devant la réalité des peuples autochtones qu’on a préféré effacer de nos mémoires (…)
En huit jours, j’ai eu l’occasion d’assister à trois débats publics sur la charte dite des valeurs proposée par le gouvernement québécois. Entendre les opinions de part et d’autre est fort utile pour comprendre la légitimité des diverses positions. Toutefois, il ressort que le débat serait plus (…)
Hier, dimanche 20 octobre 2013, je me réveille tôt, je mets mes écouteurs pour ne pas déranger mon conjoint et j’écoute la radio de mon lit. À l’émission de Franco Nuovo, Dessine-moi un dimanche, on discute au téléphone avec un invité spécialiste de la chasse à l’orignal, qui fait des (…)
Je ne peux m’empêcher de me poser des questions et de regretter, quand il s’agit de religion, que l’on confonde sans cesse le droit de croire en ce qui nous plaît avec la liberté de religion, qui est en fait la possibilité pour des prêtres ou autres responsables de l’orthodoxie de décider pour (…)
Est-il possible que les grands capitalistes soient assez bêtes pour ignorer que l’on ne peut produire indéfiniment avec de la matière finie ?
Le flou qui entoure la Charte des valeurs québécoises mise de l’avant par le Parti Québécois n’est pas de bon augure.
Alors que les impôts n’ont pas cessé de baisser depuis les vingt dernières années, on étourdit les contribuables à force de leur dire qu’ils en paient trop. Et voilà le Chevalier Couillard, ci-devant chef de l’opposition officielle, qui vient à la rescousse de la population en proposant de (…)
Les partis qui se prétendent les plus près de gouverner le Québec pratiquent un humour absurde digne du plus pur non sens.
Il y a plusieurs façons de considérer ce qu’est ou doit être un parti.
Dans les médias sociaux, surtout Twitter et Facebook, le troll est une peste. C’est un personnage qui s’immisce dans une discussion pour susciter une fausse polémique, pour créer de faux débats et faire enrager ses interlocuteurs. Parfois même, il est à l’origine d’une fausse discussion en y (…)
La psyché contemporaine est ainsi faite qu’il n’y a aucune place pour ce qui n’est pas attesté par une vidéo montrée mille fois ou, à tout le moins, une photo qui fait le tour des médias.
Le manque total d’éducation politique conduit aussi à ce retour désolant à la conception médiévale du parti, c’est-à-dire un groupe de gens qui s’agglutinent autour d’un champion. Parlez du Parti libéral à un quidam, il vous fera l’éloge ou la diatribe de M. Couillard ; parlez du Parti (…)
On a fait grand cas, de l’autre côté de l’Atlantique, du geste fatal d’une personne âgée et visiblement déséquilibrée qui se serait supprimée pour « réveiller la France ».
On a toujours l’impression que, quand ça vient d’une langue étrangère, c’est plus précis, ça « sonne mieux », ç’a plus de charme. Les anglos emploient des mots français dans leurs textes pour faire « chic », les francos des mots italiens pour faire savant, des mots anglais pour faire cool, etc.
Des milliers d’occasions peuvent illustrer cette crainte des faux-semblants, mais deux exemples récents m’y ramènent.
J’ai parlé la première fois de ces personnes le 10 décembre 2007. Nous devrions en parler un peu plus souvent, engoncés que nous sommes dans notre confort binaire.
Le 28 août 2012, quelques jours avant les élections, madame Pauline Marois fait un discours devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain où elle se déclare « la meilleure alliée des entrepreneurs ».
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