Pour que chacun prenne ses responsabilités
On me dit que chacun doit faire sa part et qu’il faut se responsabiliser. Le grand courant à la mode est de demander à chacun de payer pour les services qu’il reçoit.
LAGACÉ Francis
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Montréal H1L 2L1
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On me dit que chacun doit faire sa part et qu’il faut se responsabiliser. Le grand courant à la mode est de demander à chacun de payer pour les services qu’il reçoit.
Je me rappelle un journaliste qui me disait : « Mon travail ne consiste pas à juger les déclarations, mais à rapporter les arguments de chaque côté. »
Le journalisme prévoit une couverture équilibrée. C’est-à-dire que, dans les reportages, on fait valoir les tenants des diverses options, même celles qui n’ont pas la faveur populaire.
Il importe de s’arrêter après coup pour réfléchir aux réactions qu’ont suscité les paroles prononcées par le sénateur Boisvenu la semaine dernière, car elles révèlent des aspects inquiétants de notre société.
J’avais écrit un premier billet sur le mépris des gauchers le 24 décembre 2009 (Aristéraphobie). 16 janvier 2012
En cette période des Fêtes, il est courant d’appeler à la paix. John & Yoko avaient lancé leur Happy Xmas/War is over en 1971. Et n’y a-t-il pas habituellement une trève pour le jour de Noël ?
Vous trouvez inquiétant que les jeunes indignés n’aient pas de leader désigné. Vous craignez qu’ils ne se jettent dans les bras d’un fanatique qui les conduirait à la baguette.
Lors des journées interrégionales sur la persévérance scolaire, tenue à Québec les 19 et 20 octobre 2011, il y a eu un atelier sur les enjeux politiques de la persévérance. Il s’est dégagé un consensus de cet atelier selon lequel les structures n’avaient pas à être changées.
On nous avait promis la civilisation des loisirs pour l’an 2000. C’est plutôt la civilisation de l’esclavage pour qui a un job et du désœuvrement pour qui n’en a pas.
Je me rappelle, c’était à la fin des années 70. J’avais rempli mon cahier de consultation sur le mode de scrutin et de représentation préparé par le nouveau gouvernement du Québec, celui du Parti québécois. Ma faveur était allée vers une représentation proportionnelle régionale modérée.
On apprenait dans le Devoir des samedi 20 et dimanche 21 juin 2009 que non seulement les conservateurs ne revenaient pas sur leur déclaration à l’effet que la peine de mort est acceptable si elle est votée dans un pays démocratique, mais qu’ils en rajoutaient.
Le fameux film, "J’ai tué ma mère", précédé d’un battage médiatique exceptionnel, est enfin arrivé sur nos écrans. On n’a pas su résister, et l’on s’y est présenté dès la première journée.
Vers la fin des années 90, j’ai vu apparaître un centre d’études sur la gouvernance à l’Université d’Ottawa. Je me demandais bien pourquoi on avait besoin du concept de gouvernance si on disposait déjà de la gouverne pour les individus et du gouvernement pour les collectivités.
L’irruption de Martin Matte sur le plateau de Tout le monde en parle du dimanche 19 avril visait à répondre à une déclaration de Micheline Lanctôt la semaine précédente sur le même plateau.
Il était très émouvant de voir Patrick Huard à l’émission Tout le monde en parle hier soir se faire le porte-parole du Défi du millénaire et porter des valeurs universelles : écologie, justice, santé... Il était particulièrement ironique de l’entendre dire qu’il ne fallait pas céder à des (…)
On utilise les agissements douteux de quelques dirigeants syndicaux pour discréditer le syndicalisme au grand complet. Les porte-parole du capitalisme débridé ont tôt fait de condamner l’action collective sous prétexte de quelques errements individuels.
J’ai lu, dans Le Devoir des 14 et 15 février 2009, la réponse du président Sarkozy à la lettre ouverte de Pauline Marois et de Gilles Duceppe. C’est un exemple parfait d’entreprise de marketing qui consiste à faire voir les beaux côté de ses actions tout en écartant systématiquement le fond du (…)
Dans l’édition du 11 septembre 2007 de Presse-toi à gauche !, Sébastien Robert répondait, par son article "S’accaparer l’espace public", au mien du 4 septembre, "Sortir la religion de l’espace public". Je le remercie de ses intéressantes réflexions, mais nonobstant le respect et l’affection que (…)
Dans le journal Forum de l’Université de Montréal, daté du 4 septembre 2007, à la chronique "Capsule Science" en page 4, on trouve des réflexions proprement ahurissantes. En voici un bref résumé, accompagné de questionnements et de réactions de l’auteur face à cette chronique.
L’idéologie néolibérale prégnante dans notre société favorise l’émergence et la progression des personnalités narcissiques [1]. Le désintérêt total pour le sort des autres, l’arrivisme à tout crin et l’accumulation de capital politique et symbolique pour soi seul nous conduisent à une (…)
Il existe un courant, représenté aux États-Unis par Henry G. Brinton, pasteur d’une église presbytérienne de Virginie, qui veut que les membres d’une religion puissent prendre des pauses pour prier et intégrer leur religion au travail. (voir par exemple "Faith at the office. Why not ?" dans USA (…)
Quand les premiers grévistes ont exercé ce moyen de pression, il était illégal. C’était la seule façon pour des travailleuses et travailleurs de faire reconnaître leurs droits. C’est pour cela que plusieurs d’entre eux sont morts lors de violentes émeutes à Chicago en 1886.
Un organisme intersyndical international nous invitait récemment à imaginer que les personnes qui sont discriminées ou violentées à cause de leur engagement syndical étaient nos frères et nos soeurs. L’idée était que nous devrions être plus en colère encore contre ces gestes s’ils (…)
Presse-toi à gauche ! propose à tous ceux et celles qui aspirent à voir grandir l’influence de la gauche au Québec un espace régulier d’échange et de débat, d’interprétation et de lecture de l’actualité de gauche au Québec...