« Nous sommes en guerre » : Les profits politiques de la rhétorique guerrière
Dans son discours du 16 mars, le président de la République, à la manière quasi martiale d’un chef militaire, a répété six fois « Nous sommes en guerre ». L’anaphore a sûrement été choisie avec minutie mais l’affirmation est fausse. La rhétorique guerrière relève de la métaphore et substitue (...)