Parade de tracteurs au Wisconsin
Lors d"une manifestation en soutien aux salariéEs du secteur public, des agriculteurs se joignent au mouvement renforçant l’opposition aux politiques antisyndicales
Lors d"une manifestation en soutien aux salariéEs du secteur public, des agriculteurs se joignent au mouvement renforçant l’opposition aux politiques antisyndicales
Afin de rendre plus complète la série d’articles que nous avons publiés sur l’importante mobilisation sociale dans le Wisconsin, il nous semble fort utile de disposer d’un portrait politique du gouverneur qui a mis en place cette offensive antisyndicale contre les salarié·e·s du secteur public (…)
L’ample mobilisation des salarié·e·s du secteur public, appuyés par de larges fractions des travailleurs du privé, a connu un tournant aux alentours du 10 mars.
La lutte pour défendre les droits syndicaux du secteur publique a subi un coup dur suite à une machination parlementaire effectuée dans la nuit du 9 mars, mais la manifestation énorme du samedi 12 indique que le mouvement contestataire demeure déterminé et mobilisé, même s’il tâtonne sur la (…)
Le nouveau mouvement ouvrier américain, qui s’est développé si rapidement au cours des deux derniers mois dans le cadre de la lutte contre les propositions législatives visant à détruire les syndicats du secteur public, se retrouve subitement à une croisée des chemins. (…)
L’histoire se répète-t-elle ? Du « roi de Java » au pharaon d’Égypte
Les États-Unis envoient 1,5 milliards de dollars annuellement à l’Égypte et la majeure partie de cet argent va à l’armée. Et pourtant, les États-Unis ont toujours été au courant de ces violations flagrantes des droits de la personne par le gouvernement égyptien.
Madison, capitale de l’Etat du Wisconsin connaît ces jours les plus grandes manifestations depuis la guerre du Vietnam. C’est le projet de loi déposé par le gouverneur républicain de Wisconsin, M. Walker, qui suscite cette mobilization. Il prévoit d’augmenter la part payee par les salaries pour (…)
Mardi soir le 25 janvier dernier, le Président Obama a livré son deuxième discours sur l’État de l’Union deux ans jour pour jour après son assermentation. Au cours de ces deux ans il a géré la pire crise économique de l’histoire américaine depuis celle de 1929, et tenté d’introduire certaines (…)
La nature des régimes qu’ils soutiennent dans le monde arabe importe moins que leur contrôle. Les sujets sont ignorés jusqu’à ce qu’ils brisent leurs chaînes. Certains observateurs ont comparé l’événement aux renversements des régimes du camp soviétique en 1989, mais les différences sont (…)
Depuis son arrivée au pouvoir en janvier 2008, Obama a mené une politique limitée de soutien à l’économie. Celle-ci a été qualifiée de timorée, notamment par le prix Nobel d’économie Paul Krugman qui a mis en cause à la fois les limites quantitatives des mesures de soutien et leur composition : (…)
Après la première réaction d’horreur, les réponses au massacre de Tucson se sont inscrites dans l’habituel discours de langue de bois, et comme la plupart des discours de nos jours, il est passablement inutile.
À travers les États-Unis, les membres de la classe ouvrière sont en difficulté, et travaillent pour ramasser des miettes, afin de s’en sortir.
Les démocrates avaient tourné le dos aux défenseurs d’un système unique de sécurité sociale — le noyau de leur base populaire. Pour ces militants, la perte de la possibilité de lutter pour leur objectif a été beaucoup plus démobilisatrice que s’ils avaient perdu un combat engagé. Pourquoi se (…)
Le 10 janvier 2011 débute le procès aux États-Unis de Luis Posada Carriles, ce terroriste international d’origine cubaine qui jouit de la protection des secteurs les plus réactionnaires des États-Unis.
Monsieur le Président, il y a une guerre en cours dans ce pays, et je ne fais pas allusion à la guerre en Irak ou en Afghanistan. Je parle d’une guerre menée par certaines des personnes les plus riches et les plus puissantes de ce pays contre les familles des travailleurs et travailleuses des (…)
La difficulté de ce processus de régularisation s’explique en grande partie par la réticence grandissante de la droite américaine vis-à-vis de ce que beaucoup voient comme une amnistie généralisée d’immigrants arrivés illégalement sur le territoire.
Deux ans après la passation de pouvoir à la Maison Blanche, en quoi l’Empire américain a-t-il changé ? Voici quelques extraits du livre de Tariq Ali intitulé : "Obama s’en va en guerre"
La réalité, c’est que les voix qu’ont reçues les Républicains lors de ces élections 2010 étaient plutôt un désaveu de l’incapacité des Démocrates à affronter les défis de la crise économique.
Dans le New York Times du 26 novembre 2006, Warren Buffett, un des hommes d’affaires les plus riches des Etats-Unis, avait déclaré : « La guerre des classes existe, d’accord, mais c’est ma classe, la classe des riches, qui fait cette guerre, et nous sommes en train de la gagner. »
L’ancien président Bill Clinton a dû gouverner la majorité de ses deux mandats alors qu’il n’avait le contrôle d’aucune des deux chambres. Il est donc difficile de lui attribuer entièrement, aujourd’hui, certains politiques adoptées par le Congrès de l’époque. Ce n’était pas le cas pour Obama. (…)
Dans sa réforme, l’administration Obama proposait d’abord de permettre la syndicalisation lorsque la majorité des travailleurs ont signé leur carte d’adhésion, sans qu’un vote secret soit nécessairement tenu. Devant l’impossibilité de regrouper une majorité pour cette réforme, Obama a abandonné (…)
Tandis que l’extrême droite connaît une montée inquiétante avec le succès du mouvement « Tea Party », qui se renforce au sein du Parti Républicain, les conséquences de la désillusion populaire face au bilan de l’administration Obama risquent de faire perdre aux Démocrates leur majorité au sein (…)
Les militants de la Tea Party s’imaginent entourés de « welfare queens » partout et tout le temps ; ils vivent dans la hantise d’un « Big Government » omniprésent qui ruinera bientôt l’Amérique. Mais ils n’offrent pas de modèle de sortie de crise, bien au contraire : freiner brutalement les (…)
Un marché complètement bloqué -un tiers de l’offre immobilière est constitué de biens saisis. Encore pire : la négligence des banques pourrait amener les acheteurs des titres adossés à des crédits immobiliers à poursuivre les banques en justice, et les forcer à racheter ces titres. Et si ça (…)
Presse-toi à gauche ! propose à tous ceux et celles qui aspirent à voir grandir l’influence de la gauche au Québec un espace régulier d’échange et de débat, d’interprétation et de lecture de l’actualité de gauche au Québec...