Édition du 30 avril 2024

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Histoire

Hegel (1770-1831) et la dialectique en histoire

Vers la découverte de la vérité ou de l’Absolu

Dans Leçons sur la philosophie de l’histoire, Hegel met l’histoire au centre de sa réflexion. Sous l’influence de la Révolution française, il situe l’essence de la réalité dans le changement historique et dans le développement, en l’homme, de la conscience de soi. Affirmant que tout ce qui est rationnel est réel et que tout ce qui est réel est rationnel, il considère que l’histoire est gouvernée par la raison. L’histoire est prise dans un système, celui de l’Esprit universel ; elle est totalement mise au service de la révélation de cet Esprit.

Sur la manière d’écrire l’histoire selon Hegel

Dans la Raison dans l’Histoire, il distingue trois manières d’écrire l’histoire : 1/ l’histoire originale, simple chronique événementielle établie par un témoin direct des événements (Thucydide, César…) ; 2/ l’histoire réfléchissante, qui transcende l’actualité dans laquelle vit l’historien et traite le passé comme actuel en esprit, une histoire écrite par des historiens professionnels qui, sur la base de compilations, expliquent les causes des faits historiques (Polybe) ; 3/ l’histoire philosophique, qui constitue son véritable objet, se rattache directement à l’histoire spécialisée, à l’histoire pragmatique. L’historien ne doit pas se contenter de faire « revivre » l’événement, il doit le comprendre, le resituer dans son contexte. Hegel (1965, p. 108-113) dira d’ailleurs :

Dès le début je me suis expliqué sur ce point et j’ai indiqué quel est notre présupposé, ou notre foi : c’est l’idée (qui ne peut être énoncée qu’en tant que résultat et est donc énoncée ici sans aucune autre prétention) que la Raison gouverne le monde et par conséquent gouverne et a gouverné l’histoire universelle. Par rapport à cette Raison universelle et substantielle, tout le reste est subordonné et lui sert d’instrument et de moyen. De plus cette Raison est immanente dans la réalité historique, elle s’accomplit en et par celle-ci. C’est l’union de l’Universel existant en soi et pour soi et de l’individuel et du subjectif qui constitue l’unique vérité […]. Mais dans le cours de l’histoire elle-même, cours que nous considérons comme progressif, le côté subjectif, la conscience n’est pas encore à même de saisir quelle est la pure fin de l’histoire, le concept de l’Esprit. Ce concept n’est pas encore le contenu du besoin et de l’intérêt de la conscience ; celle-ci n’est pas consciente et pourtant l’Universel est présent dans les fins particulières et s’accomplit par elles […].

Il faut comprendre que l’Histoire est pour Hegel une construction avant tout idéelle, dans le sens où l’union entre la conscience, la Raison et l’Histoire vise la perfectibilité de l’être humain appelé à s’élever pour atteindre la vérité, voire le savoir absolu qui le relie à l’universel. De là s’expose la dialectique, dans la mesure où il y a rapprochement entre l’être et le non-être, l’être pour soi et l’être pour l’autre, l’intériorité et l’extériorité, l’individuel et l’universel (ou la singularité et l’universalité), le savoir et le non-savoir, le bien et le mal, l’effectif et l’abstrait, alors que la raison vise une fin précise, à savoir cette fameuse quête de l’Absolu. Or, l’Histoire est souvent orientée vers des intérêts particuliers qui éloigne de sa quête le chercheur ou la chercheuse de vérités. Cette histoire manipulée s’impose dans les consciences et engendre une aliénation qui se répercutera à son tour sur elle, car la vérité surpasse toujours le mensonge au point d’éloigner les consciences de l’histoire faussée (cette aliénation devenant aliénation d’elle-même). Hegel (1965, p. 120-124) poursuit en soulignant l’importance de l’implication des individus les plus lucides dans le développement à la fois individuel et collectif :

Ce sont maintenant les grands hommes historiques qui saisissent cet universel supérieur et font de lui leur but ; ce sont eux qui réalisent ce but qui correspond au concept supérieur de l’Esprit. C’est pourquoi on doit les nommer des héros. Ils n’ont pas puisé leurs fins et leur vocation dans le cours des choses consacré par le système paisible et ordonné du régime. Leur justification n’est pas dans l’ordre existant, mais ils la tirent d’une autre source. C’est l’Esprit caché, encore souterrain, qui n’est pas encore parvenu à une existence actuelle, mais qui frappe contre le monde actuel parce qu’il le tient par une écorce qui ne convient pas au noyau qu’elle porte. […] Et les individus historiques sont ceux qui ont voulu et accompli non une chose imaginée et présumée, mais une chose juste et nécessaire et qu’ils l’ont compris parce qu’ils ont reçu intérieurement la révélation de ce qui est nécessaire et appartient réellement aux possibilités du temps.

L’authentique Histoire est nourrie par l’Idée, celle révélée graduellement par l’expérience de la vie. Est-ce dire que Hegel est platonicien ? Certes, la théorie des Idées de Platon (1965 ; 1967) profite ici d’un énoncé moderne dans son explication, puisque l’Idée hégélienne s’appuie sur une conscience de soi telle une unité d’un ensemble complexe destiné à la science de l’Absolu ou du monde à partir duquel toutes les idées émergent. En définitive, Idée, Absolu et Archétype (issu de la théorie des Idées) se ressemblent et correspondent à la découverte d’une morale transcendante par laquelle la perfectibilité de l’être humain peut devenir réalité ; autrement dit, la quête ultime est l’élévation de la conscience en partant de la sensation individuelle pour se rendre au savoir absolu. Mais si les idées proviennent de l’intérieur des individus, alors l’Absolu s’y retrouve aussi et l’expérience humaine consiste à renouer avec cette présence intérieure en la confrontant paradoxalement à la réalité extérieure (thèse et antithèse formant un « moyen-terme », puisque les opposés s’unissent et se justifient les uns les autres). Sur ce point, Hegel (1965, p. 120-124) s’exprime ainsi :

Il faut nuancer cette conception d’après laquelle ces figures ne sont que des moments dans le développement de l’Idée. Ce concept est propre à la philosophie. Mais les individus historiques ne sont pas tenus de le connaître parce qu’ils sont des hommes d’action. […] Leur affaire est de connaître le [nouvel] universel, le stade nécessaire et supérieur où est parvenu leur monde ; ils en font leur but et lui consacrent leur énergie. L’universel qu’ils ont accompli, ils l’ont puisé en eux-mêmes ; mais ils ne l’ont pas inventé ; il existait de toute éternité, mais il a été réalisé par eux et il est honoré en eux. Parce qu’ils ont puisé en eux-mêmes, en une source qui n’a pas encore surgi à la surface, ils ont l’air de s’appuyer uniquement sur leurs propres forces ; et la nouvelle situation du monde qu’ils créent et les actes qu’ils accomplissent sont en apparence un simple produit de leurs intérêts et de leur œuvre.

En bref, la pensée et la vie (la raison et l’histoire) ne font qu’un : l’esprit chemine dans les profondeurs ou les couches épaisses de l’histoire ; l’esprit avance ou progresse à travers les personnes qui choisissent la conscience et la vie plutôt que l’inconscience et les apparences ; la vie sociale correspond à la manifestation historique de l’Esprit absolu (Dieu) considérée sous la forme particulière de « l’esprit des peuples » (les cultures nationales) ; les peuples sont, dans des moments historiques, porteurs d’une « Idée » qui est la manifestation de l’Esprit (dont l’État constitue la réalisation objective). Chez notre philosophe allemand, ce sera en participant à l’État que les peuples manifesteront leur liberté et ce sera en pensant l’Idée de l’État que l’Esprit coïncidera avec lui-même. Car l’État est utile pour tendre vers le Tout, alors que son gouvernement n’est rien d’autre « que le point qui s’installe fixement ou l’individualité de la volonté universelle » (Hegel, 2012, p. 494).

L’Histoire ici est donc déterminée par la loi du devenir de l’Esprit. Cet Esprit devient lui-même en refusant perpétuellement les manifestations particulières qui le limitent. D’où l’Histoire est la suite nécessaire des Idées dont les peuples sont successivement porteurs.

Histoire rationnelle et Raison

À travers l’histoire rationnelle, la Raison se contemple elle-même dans ses progrès. Pour Hegel (1830, p. 47-51), cela implique de revisiter notre manière d’aborder l’histoire, puisque « [n]ous devons chercher dans l’histoire un but universel, le but final du monde — non un but particulier de l’esprit subjectif ou du sentiment humain », et de là se justifie l’usage de la raison, alors que celle-ci « ne peut trouver de l’intérêt dans aucun but fini particulier, mais seulement dans le but absolu […] ». Si la réflexion philosophique doit permettre « d’éliminer le hasard », dans ce cas elle doit servir à l’Histoire afin de véhiculer cette « idée que le monde du vouloir » n’y est pas livré (Hegel, 1830, p. 47-51). Car c’est la Raison (l’art de réfléchir et préférablement à la manière du philosophe) qui se manifeste dans l’Histoire universelle, celle qui s’éloigne de la subjectivité pour incarner une nature divine et absolue : «  L’histoire universelle n’est que la manifestation de cette Raison unique, une des formes dans lesquelles elle se révèle ; une copie du modèle originel qui s’exprime dans un élément particulier, les Peuples […]  » (Hegel, 1830, p. 47-51). Voilà que réapparaît le lien possible avec l’Archétype, mais cette fois-ci dans une allusion à l’espèce humaine par laquelle chaque individu unique en est la manifestation ; l’existence individuelle est alors la révélation de l’humanité. Mais il ne faut pas croire que Hegel prêche une nouvelle théodicée ou une théologie profane à la manière d’un Auguste Comte. Au contraire, l’Absolu recherché dépasse la nature humaine en tant que telle, d’où un meilleur rapprochement avec Platon. Or, ce qui le distancie du philosophe grec est son inclination à fusionner sa philosophie avec une religion :

[...] [L]’idée que la Raison gouverne […] le monde a trouvé son application complète sous une autre forme, dans une forme que nous connaissons et dont nous sommes convaincus : c’est la forme de la vérité religieuse, d’après laquelle le monde n’est pas livré au hasard ou à des causes extérieures et accidentelles, mais est régi par une Providence. […] En effet, la Providence divine est la Sagesse qui, avec une puissance infinie, réalise ses fins, c’est-à-dire réalise la fin ultime, rationnelle, absolue du monde ; et la Raison est la pensée se déterminant elle-même en toute liberté : le Nous. […] Dieu s’est révélé dans la religion chrétienne, c’est-à-dire qu’il s’est fait connaître à l’homme et n’est plus une chose cachée, secrète. Cette possibilité de connaître Dieu nous en impose le devoir et l’évolution de l’esprit pensant, dont la base, le point de départ a été cette révélation de l’Être divin, doit finalement aboutir à saisir aussi par la pensée ce qui fut donné d’abord au sentiment et à la représentation. […] La religion chrétienne est celle qui a rendu manifeste aux hommes la nature et l’essence de Dieu. En tant que chrétiens, nous savons ce que Dieu est : Dieu n’est plus un inconnu. […] Les chrétiens sont initiés aux mystères de Dieu ; c’est pourquoi la clé de l’histoire universelle nous a été donnée. Une certaine connaissance de la Providence et de son Plan nous est donnée. […] Mais cette foi générale est le point dont on doit partir pour arriver à la philosophie et en particulier à la philosophie de l’histoire. C’est la foi en ceci : l’histoire est le produit de la Raison éternelle et la Raison a déterminé ses grandes révolutions. […] Dieu ne veut pas pour enfants des âmes étroites et des têtes vides, mais il exige qu’on le connaisse, il veut pour enfants ceux dont l’esprit, pauvre en soi, est riche par la connaissance de Dieu, et qui placent toute valeur : en cette seule connaissance. L’histoire est le déploiement de la nature de Dieu dans un élément déterminé particulier : elle exige donc d’être l’objet d’une connaissance déterminée. (Hegel, 1830, p. 56-69).

Au-delà de la dimension religieuse, Hegel a cherché à préciser l’articulation entre la raison universelle et les faits particuliers, entre le développement de l’esprit et la réalité historique. Entre ces termes, il a proposé une articulation originale. Selon lui, le cours ordinaire des choses, lié dans un flux incessant et infini de faits et d’événements en apparence désordonnés, est le reflet d’une réalité plus profonde : « l’Esprit », qui, lui aussi, certes, change, évolue, se développe, mais selon une logique interne rigoureuse, indépendante des individus et donc transcendante. Cette évolution a un sens, une direction, puisqu’elle est la réalisation, dans le temps, de « l’Esprit absolu », fin dernière de toute chose.

Ce à quoi correspond la dialectique chez Hegel

Nous savons que la dialectique a été pratiquée par Socrate (à travers les écrits de Platon) comme un art de faire apparaître, dans les opinions, des contradictions. La dialectique platonicienne avait pour objectif de fragiliser ou de réduire à néant ces opinions. Avec Hegel, la dialectique change de registre. Pour lui, le processus historique évolue selon un mouvement dialectique (la chose et son contraire) et une suite de contradictions (c’est-à-dire à travers des crises et des luttes), à la manière dont nous l’avons exposé plus tôt dans un registre de dualités. Cela dit, la singularité de Hegel est d’avoir élaboré un système dans lequel le réel devait être conçu à la fois dans sa diversité et dans son unité. Pour lui, une philosophie qui n’est pas systématique correspond tout au plus à un ramassis hétéroclite d’impressions ou d’opinions. Il accorde donc dans sa vision systémique de l’histoire une place centrale à la contradiction. Si, chez Parménide et ses successeurs, la contradiction ne pouvait tout simplement pas exister, avec Hegel, elle apparaît comme la preuve même du réel. À ses yeux, le réel est à la fois contradictoire et surtout compréhensible, ce qui a pour effet de le rendre rationnel. D’où sa célèbre phrase « Ce qui est rationnel est réel et ce qui est réel est rationnel » (Principe de la philosophie du droit).

C’est le mouvement dynamique de destruction-conservation qui a pour effet de modifier le réel. Hegel a bien compris la présence et la puissance de l’élément négatif dans l’avancement de l’histoire. Il y a une force opposée qui travaille constamment la réalité et contribue à la modifier. Chez Hegel, la contradiction est posée comme la racine de tout mouvement et de toute manifestation vitale ; la contradiction acquiert ici un statut privilégié pour rendre compte rationnellement (et non raisonnablement) de l’histoire humaine qui est à la fois tumultueuse et mouvementée. Comme insinué plus tôt, il existe, selon lui, des « individus historiques » qui ont été les premiers à exposer les désirs et les volontés de l’espèce humaine, qu’il s’agisse de personnages illustres, dirigeants, guerriers ou bourgeois, alors que leurs actions visaient leur propre satisfaction personnelle au détriment de celle d’autrui (Hegel, 1830). Tels des modèles, ils ont su influencer ce que les autres veulent, au point d’entraîner une marche collective même si cela pouvait aller à l’encontre des volontés propres de ces derniers et dernières. Autrement dit, ces personnages illustres ou plus grands que la normale ont transformé l’inconscience en conscience ; ils ont incarné en quelque sorte la volonté de ceux et celles qui avaient besoin d’être guidéEs.

Mais ce mouvement dépasse chaque individu, peu importe son rang ou son statut, afin de devenir l’expression de l’Esprit universel qui fait l’Histoire, alors que paradoxalement il s’agit d’un maelström de toutes les volontés particulières et les expériences humaines qui en sont responsables. De là se justifie l’assertion selon laquelle la thèse et l’antithèse forment la nouvelle situation, voire les volontés bonnes et mauvaises ou l’absence de volontés s’additionnant pour créer une universalité (humanité) qui devient un Tout unique en lui-même. Et voilà ce que représente, selon Hegel, l’Esprit universel qui fait et doit faire l’Histoire : les hommes et les peuples constituent les « moments divers » et les « divers degrés » de la révélation de l’Idée, de la réalisation de l’Esprit absolu. Les contradictions qui expliquent la dialectique de l’histoire surgissent entre les « esprits des peuples » et cela prend tout son sens avec la Raison : elle qui « gouverne le monde », elle qui « a donc gouverné et gouverne toujours l’histoire » (Philosophie de l’histoire). La rationalité de l’histoire est, en même temps, une progressivité : avec l’apogée de chaque peuple, l’Esprit s’enrichit, mûrit.

Conclusion : apport de Hegel à la compréhension de l’histoire et influence de celui-ci sur Marx

Hegel a cherché à développer une conception de l’histoire qui inscrivait la pratique humaine historique dans le cadre d’un système. Ce système correspondant à un tout à la fois différencié et déterminé. Il a essayé de découvrir l’esprit d’une religion, l’esprit d’un peuple à travers des concepts nouveaux et aptes à rendre compte de la vie historique concrète dans le cadre d’un récit à caractère systémique.

L’influence de Hegel sur Marx est manifeste. Il importe par contre de noter que Hegel est étranger aux concepts qui confèrent au marxisme son originalité (forces productives, rapports de production, lutte des classes et surtout mission historique du prolétariat, etc.). Chez Marx, la dialectique correspond à un mouvement ternaire composé d’une thèse (la bourgeoisie), d’une antithèse (le prolétariat) et d’une synthèse (le socialisme, le communisme et la fin de la lutte des classes). Chez Hegel, il faut plutôt identifier les choses contraires et opposées qui s’affrontent dans le réel. Il faut distinguer la chose et son effectivité. La démesure des exactions de certaines personnes qui sont au poste de commande prouve hors de tout doute que ce que l’humanité est devenue n’est jamais, une bonne fois pour toutes, acquis… Le réel historique humain démontre que le réel ne se confond pas avec le rationnel ou le raisonnable. La construction d’un monde rationnel ou raisonnable reste une tâche qui est toujours à accomplir. Comment saurait-il en être autrement ? Les humains ne sont-ils pas par définition un curieux mélange d’irrationalité et de rationalité ? Le peu de rationalité qu’on y retrouve ne parvenant pas toujours à domestiquer l’aspect irrationnel ; à moins que cette portion d’irrationnel ne cache une rationalité singulière donnant encore plus de poids à la dialectique hégélienne.

Guylain Bernier

Yvan Perrier

20 mars 2022

10h15

yvan_perrier@hotmail.com

Références

Hegel, G. W. F. 1830. La Raison dans l’histoire. Paris : Idées.

Hegel, G. W. F. 1965. Les raisons dans l’histoire. Paris : 10/18.

Hegel, G. W. F. 2012. La phénoménologie de l’esprit. Paris : Flammarion.

Platon. 1965. Apologie de Socrate — Criton — Phédon. Paris : Garnier Frères.

Platon. 1967. Théétète — Parménide. Paris : Garnier Frères.

Yvan Perrier

Yvan Perrier est professeur de science politique depuis 1979. Il détient une maîtrise en science politique de l’Université Laval (Québec), un diplôme d’études approfondies (DEA) en sociologie politique de l’École des hautes études en sciences sociales (Paris) et un doctorat (Ph. D.) en science politique de l’Université du Québec à Montréal. Il est professeur au département des Sciences sociales du Cégep du Vieux Montréal (depuis 1990). Il a été chargé de cours en Relations industrielles à l’Université du Québec en Outaouais (de 2008 à 2016). Il a également été chercheur-associé au Centre de recherche en droit public à l’Université de Montréal.
Il est l’auteur de textes portant sur les sujets suivants : la question des jeunes ; la méthodologie du travail intellectuel et les méthodes de recherche en sciences sociales ; les Codes d’éthique dans les établissements de santé et de services sociaux ; la laïcité et la constitution canadienne ; les rapports collectifs de travail dans les secteurs public et parapublic au Québec ; l’État ; l’effectivité du droit et l’État de droit ; la constitutionnalisation de la liberté d’association ; l’historiographie ; la société moderne et finalement les arts (les arts visuels, le cinéma et la littérature).
Vous pouvez m’écrire à l’adresse suivante : yvan_perrier@hotmail.com

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