En fait cette intervention s’est présentée comme un appel aux "QuébécoisEs épris de justice et d’écologie (...) à vouloir un autre Québec" et (...) "à ne pas céder aux sirènes de la droite et du découragement", en se rassemblant autour de quelques idées majeures :
Refuser l’appauvrissement et les inégalités
Tout d’abord " refuser l’appauvrissement et les inégalités croissantes (...) et surtout "le discours du mépris et de l’intolérance de l’ADQ, en en appelant, en cette veille de guignolée, non seulement à la générosité, mais surtout à la justice".
L’irresponsabilité de l’ADQ
Ensuite rappeler aux QuébécoisES de toutes origines que "le pays du Québec c’est celui de tous et toutes", et qu’il y a une véritable irresponsabilité du chef de L’ADQ, lui qui après avoir soufflé sur les braises (...) "des replis identitaires" en installant une division entre un "eux et un "nous", ne se présentera même pas devant la commission Bouchard-Taylor.
Le "nous" du PQ
Questionner aussi le "nous" promu par le PQ à travers son projet de loi sur l’identité en le dénonçant purement et simplement , comme si "une majorité de francophone allait être débordée parce qu’il y a 9% d’immigrants" ! Car pour Québec solidaire, le "nous" dont il doit être question, c’est celui" d’une solidarité inclusive".
Charest prêt à vendre le Québec
Dénoncer enfin "le gouvernement Charest prêt à vendre le Québec", lui qui a privatisé le parc national du Mont Orford, laissé filer l’’énergie éolienne ainsi qu’Alcan dans les mains du secteur privé", lui qui s’apprête à privatiser un tronçon d’autoroute et reste silencieux sur la perte de notre souveraineté quant aux ressources naturelles : avec Rabaska, "les porteurs d’eau d’autrefois deviennent les porteurs de gaz d’aujourd’hui". Et cela parce que le Québec est pour toute une classe de politiciens, "un simple marché" dans lequel "il n’y a aucune vision du bien commun" et où tout est "marchandisable", y compris la santé.
La santé marchandise
A se demander "où est passé notre dignité et notre sens de la justice", si devant la maladie on en vient, comme tend à le faire Charest, à accorder des privilèges aux plus nantis ? "Veut-on que le sort de nos aînéEs devienne une occasion d’affaires" ? En fait il y a un problème d’accès qui est créé de toutes pièces par les décideurs qui eux, veulent la privatisation." Pourtant la privatisation, toutes les expériences en la matière l’ont démontré, "ce n’est pas la solution. Elle coûte plus chère, elle représente une baisse de qualité et ne règle aucunement les problèmes d’accès en créant des inégalités". Mais parce qu’on n’est pas seulEs et parce le Québec est pays où les gens sont d’abord solidaires, il est possible de trouver des solutions novatrices et bien moins coûteuses : aux problèmes du secteur public, il faut trouver des solutions publiques !
Une voix cohérente, conséquente et claire
Voilà pourquoi Québec solidaire veut devenir cette " voix, cohérente, conséquente et claire" (...) pour "pour toutes les personnes sans voix". Voilà pourquoi il lutte contre la guerre en Afghanistan ! Et voilà pourquoi il soutient aujourd’hui les opposantEs au projet Rabaska, les journalistes de Médias matin et les étudiantEs en grève pour la gratuité scolaire.