"Nous avons fait des choix de société au Québec. Tout le monde devrait avoir accès à l’éducation post-secondaire peu importe ses revenus parce que l’éducation ça compte pour nous. Tout le monde doit pouvoir se chauffer de façon abordable parce qu’il fait froid l’hiver au Québec. Les CPE sont des services considérés comme publics parce qu’ils soutiennent le travail rémunéré des femmes et l’éducation des enfants. Aujourd’hui, Claude Montmarquette et ses amis viennent nous dire que le choix commun de rendre ces accessibles à tous et toutes est un "mythe". Mensonge ! La façon la plus juste de financer les services publics c’est l’impôt progressif qui varie en fonction des revenus, ainsi ceux qui ont plus de moyens paient plus et ceux qui ont moins d’argent paient moins." s’exclame Françoise David, porte-parole nationale de Québec solidaire.

Le rapport met aussi de l’avant le concept d’utilisateur-payeur qui permettrait selon le groupe de travail, de faire payer à chacun sa juste part et d’éviter le gaspillage. Il propose aussi que des mesures spécifiques soient instaurées pour protéger les plus démunis.

"Le concept d’utilisateur-payeur ne réduit pas le gaspillage, au contraire. Ceux et celles qui ont assez d’argent pour payer les tarifs vont continuer de gaspiller et ceux qui ont moins de revenus vont devoir se priver. Les mesures compensatoires que le rapport propose vont tout simplement rendre l’Etat plus lourd et plus bureaucratique dans le but de surveiller la population. Il faudra des bureaucrates pour décider si telle personne est assez pauvre pour avoir droit à une compensation ou pour vérifier les compteurs des résidences privées... Au lieu de proposer un système juste et équitable à la base, ils proposent un système injuste et ils tentent de diminuer l’injustice en augmentant la surveillance par l’Etat", lance
Françoise David.