« Non seulement le gouvernement n’entend aucunement discuter des solutions que nous lui avons proposées pour régler les problèmes du réseau de la santé, mais il s’obstine encore à vouloir appauvrir les infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes qui soignent quotidiennement la population québécoise. En plus du gel de salaire pour les deux prochaines années, qui constitue en réalité une baisse salariale, le gouvernement veut encore abolir différentes primes comme celles pour les soins critiques, ou encore, les primes majorées de nuit et de soir. Le gouvernement pose ce geste au moment même où il est difficile d’attirer et de retenir des travailleuses dans le réseau. Philippe Couillard protège les primes pour les députés libéraux démissionnaires, mais veut couper celles des professionnelles en soins qui continuent à travailler. Philippe Couillard et Gaétan Barrette enrichissent à coup de centaines de millions leurs amis les médecins, mais veulent appauvrir les professionnelles en soins. Le gouvernement de Philippe Couillard en a que pour ses amis », s’est indignée Régine Laurent.
Un ministre qui ne tient pas parole
« Ça fait plus de 10 mois que nous négocions de bonne foi. Le seul constat auquel nous pouvons arriver, c’est que le gouvernement essaie de nous emberlificoter. Pire encore, nous avons rencontré dernièrement le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, qui nous a fait plein de promesses. Il s’est engagé à faire avancer les négociations pour en arriver à une entente. Il n’a rien livré et a manqué à sa parole. On ne peut qu’en venir à la conclusion que Gaétan Barrette ne mène rien et que le vrai ministre de la Santé au Québec c’est Martin Coiteux », a poursuivi la présidente de la FIQ.
« Comme le ministre est incapable de défendre le réseau de la santé, nous demandons au premier ministre d’intervenir auprès de son président du Conseil du trésor avant qu’il ait anéanti le système de santé québécois. Il doit ordonner que l’on nous présente de nouvelles offres qui soient respectueuses et à la hauteur du travail extraordinaire des infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes. Le premier ministre a l’occasion de démontrer qu’il veut sauver le réseau public de santé et qu’il ne méprise pas les 66 000 membres de la FIQ, composée de 90 % de femmes, qui font un travail essentiel pour la santé et le bien-être des Québécoises et des Québécois », a conclu Régine Laurent.
Les offres du gouvernement sont disponibles à l’adresse suivante www.fiqsante.qc.ca/desoffrespatronalesinacceptables.