Dès l’élection de Álvaro Colom à la présidence du Guatémala, un sentiment d’espoir renaît pour le mouvement syndical. Il faut maintenant adopter des stratégies politiques et syndicales afin de promouvoir les normes fondamentales du travail, consolider la capacité des syndicats pour combattre l’impunité et éclaircir les crimes des syndicalistes assassinés et juger les responsables. Le Guatémala reste un pays où la violence et l’impunité sont omniprésentes.
La Communauté syndicale internationale suivra de près la situation des droits syndicaux, conformément aux conventions fondamentales de l’Organisation internationale du Travail, ratifiées par le Guatémala. Toutefois, elles ne sont pas respectées comme le prouvent les constantes attaques, kidnappings, violations des droits et meurtres dans le pays.
Durant l’année 2007, il y a eu les meurtres de Pedro Zamora, secrétaire général du STEPQ en janvier, de deux camarades de FESTRI en février et le meurtre de Marque Tulio Ramirez de SITRABI en septembre. Le syndicalisme guatémaltèque a terminé l’année par une attaque la nuit de fin d’année avec des armes de calibre lourd contre le logement de Carlos Mancilla, secrétaire du travail et conflits de la Confederación de Unidad Sindical de Guatemala (Confédération d’Unité Syndicale du Guatémala).
Source : Fédération internationale des travailleurs du bâtiment et du bois
http://www.bwint.org/default.asp?Index=1341&Language=FR
