Ces propos, particulièrement méprisants, témoignent d’une méconnaissance de la réalité quotidienne des enseignantes et enseignants qui travaillent dans le réseau des commissions scolaires. Les enseignantes et enseignants du préscolaire, du primaire, du secondaire, de l’éducation des adultes, de la formation professionnelle et de l’enseignement en milieu pénitentiaire travaillent dans des conditions souvent difficiles auprès d’élèves, jeunes et adultes, ayant de nombreux besoins et pour lesquels les services de soutien et les ressources professionnelles manquent cruellement.
« Il est légitime pour la FEC-CSQ de vouloir faire avancer cette revendication. Cependant elle ne peut penser sérieusement valoriser le travail de ses membres en dénigrant le nôtre. La fin ne justifie pas tous les moyens. Les enseignantes et enseignants des commissions scolaires ne méritent pas ce mépris. Je demande à la FEC-CSQ d’agir avec plus de respect et de corriger le tir », a indiqué le président de la FAE, M. Sylvain Mallette.
Si la FEC-CSQ le souhaite, les représentantes et représentants de la FAE sont disponibles afin de lui expliquer la réalité vécue par les enseignantes et enseignants des commissions scolaires.
La FAE regroupe huit syndicats qui représentent quelque 32 000 enseignantes et enseignants (le tiers du personnel enseignant au Québec) du préscolaire, du primaire, du secondaire, du milieu carcéral, de la formation professionnelle et de l’éducation des adultes et le personnel scolaire des écoles Peter Hall et du Centre académique Fournier, ainsi que les membres de l’Association de personnes retraitées de la FAE (APRFAE).