Mercredi, le 26 novembre – Les étudiantes et étudiants du niveau post-secondaire devront s’armer de patience pour être pris en considération par les partis néo-libéraux. Le discours de mardi soir s’en est tenu qu’à quelques promesses lancées en l’air et des accusations de l’un envers l’autre pour tenter de faire croire aux auditeurs et auditrices de leur intention d’aider au secteur primaire et secondaire. Aucun chef n’a réellement compris les véritables difficultés qu’éprouvent le personnel enseignant, le besoin pressant des élèves en difficultés et les soucis financiers des étudiants-es post-secondaire.

On ne cherche qu’à mettre un pansement sur les blessures du système, alors que la plaie s’infecte. Aucun parti ne voit à se doter de mesures préventives. Aujourd’hui, l’état de santé du système de l’éducation régresse et les bons remèdes tardent à arriver. En fermant des classes adaptées pour nos élèves en difficultés, en ne faisant pas suivre les services auprès des classes régulières, en augmentant petit-à-petit la tâche des enseignants-es, en haussant les frais de scolarité des étudiants-es, l’état a contribué au décrochage scolaire et au nombre croissant d’élèves en difficultés, plaide la candidate de Québec solidaire.
Lors du débat de mardi soir, aucun chef ne s’est montré préoccupé du taux d’absentéisme des enseignants-es dû à l’épuisement au travail. Aucune proposition n’a été formulée en vue d’alléger l’endettement des étudiants-es post-secondaire. Qui donc s’est soucié de la facture des frais scolaires transmis aux parents ? Pourtant au Québec, l’éducation est supposée être gratuite et accessible à tous !

En fait, nous avons assisté à un débat vide, recousu des mêmes discours, sur un ton accusateur, à l’image des enfants d’école qui refusent d’avouer leur responsabilité et rejettent les torts sur les autres. Un débat peu instructif qui s’est gardé de contrôler l’information en laissant à l’écart les chefs de Québec solidaire et du Parti vert. Un débat qui infantilise la population en leur faisant servir un plat de bonbons.

Dans le domaine de l’éducation, Québec solidaire opte pour la gratuité scolaire de la maternelle à l’université comme c’est déjà le cas au Mexique, en Allemagne, en Suède et en Finlande. Pour Luce Daneau, candidate, le savoir devrait être un héritage. La transmission de connaissances ne doit pas être monnayable, défend-t-elle. Un gouvernement responsable doit investir en éducation pour former des visionnaires, des entrepreneurs-es, des médecins, des enseignants-es, des artistes et artisans, des experts en environnement, des menuisiers-ières, des techniciens-nes, etc. C’est ainsi qu’un peuple se construit, s’enrichit et s’épanouit, croit fortement Luce Daneau.

En élisant des députés-es solidaires le 8 décembre, le gouvernement devra répondre de ses actions, notamment, dans le domaine de l’éducation. Comme députée solidaire, j’insisterai pour que le gouvernement en place réinvestisse massivement dans les institutions d’enseignement postsecondaire afin de combler le sous-financement actuel. Je veillerai aussi à rappeler à ce que l’approche par compétences, découlant du renouveau pédagogique « dite la réforme », soit révisée afin qu’elle rende compte de façon juste de l’acquisition des connaissances par les élèves. Et j’insisterai à ce qu’on mette au point un bulletin compréhensible pour les parents, qui tienne compte, à la fois, d’une logique et d’une simplicité à décrire le cheminement scolaire basé sur les connaissances acquises, ajoute Madame Daneau. Comme députée solidaire, mon expérience depuis 17 ans en enseignement, m’ouvrira la voie pour apporter des solutions réalistes afin de palier aux nombreuses difficultés rencontrées dans le réseau scolaire et chez les étudiants-es en formation, plaide la candidate de Québec solidaire.

Concrètement, dans la circonscription de Drummond, je compte accentuer les efforts et le soutien à la municipalité afin que la récupération puisse être accessible dans tous les établissements scolaires, les industries et les lieux commerciaux. Puisque la Chine, principal acheteur des matières à recycler, a réduit de façon drastique leur consommation de plastique et de papier au Québec, Luce Daneau proposera un plan de relance à l’assemblée nationale. Ainsi, j’insisterai auprès du gouvernement afin qu’un investissement important soit accordé aux compagnies de récupération et de recyclage locales et régionales afin qu’elles puissent être en mesure de moderniser leurs équipements et infrastructure pour répondre à la demande. De pair avec cette mesure, je souhaite collaborer avec la municipalité et les organismes environnementaux afin d’élaborer un plan de cueillette des matières compostables, conclut Madame Daneau.

Voter Québec solidaire, c’est se donner la voie d’un réel changement politique dans la région !

Source :
Comité électoral
Québec solidaire Drummond
www.quebecsolidairedrummond.net