« Mme Demers a laissé entendre que suite à la décision de l’administration de l’UQAM de maintenir le calendrier académique, qu’elle appellerait et tolérerait le non-respect de de la convention collective régissant notamment les contrats de travail des étudiantes et étudiants employé-e-s. Cette position est inacceptable, » souligne Walter-Olivier Rottman-Aubé, Responsable à la coordination au SÉTUE.
Nous souhaitons donc rappeler à l’UQAM que lorsqu’un-e étudiant-e employé-e signe un contrat, ce dernier est assorti d’un nombre d’heures réparties sur une période où la personne est disponible à l’emploi. En ce sens, un contrat ne peut être ni diminué, ni annulé et les heures ne peuvent en aucun cas être reportées au-delà de la date de fin de contrat. Il est de la responsabilité de l’enseignant-e responsable de fournir du travail pour ces heures dans les délais impartis par le contrat. Si l’enseignant-e souhaite retenir les services de l’étudiant-e employé-e après la fin du contrat, un nouveau contrat doit être signé. En cas de non-disponibilité, on ne peut forcer le travail après les dates convenues lors de la signature du contrat.
« Il est donc inconcevable pour l’administration de l’université de cautionner des actions qui iront à l’encontre de la convention collective. Il est de plus déplorable que le personnel enseignant exige que des membres du SÉTUE travaillent après la date légale de sa fin de contrat. Les membres du SÉTUE ont des droits et nous prendrons tous les moyens pour les faire respecter, » assure Magali Picard, Vice-présidente exécutive régionale de l’AFPC-Québec.
Le SÉTUE est le syndicat local de l’AFPC-Québec qui représentent plus de 3000 travailleuses et travailleurs œuvrant à l’UQAM à titre d’auxiliaires d’enseignement ou de recherche ainsi qu’à titre de personnel non-académique. Les membres du SÉTUE sont sans contrat de travail depuis le 1er janvier 2014.