« Ces hommes et ces femmes travaillent dans plus de 36 établissements et organismes, du secteur de la santé, des services sociaux et de l’éducation, a poursuivi Mme Herbeuval, et ils ont à cœur nos services publics, mais ils refusent d’accepter les propositions salariales et les conditions de travail que propose le gouvernement, car cela constituerait un appauvrissement d’au moins 7 % sur 5 ans. »
En négociation depuis maintenant un an et sans contrat de travail depuis le 31 mars 2015, les travailleuses et les travailleurs du secteur public ont voté massivement en faveur de six jours de grève menée en Front commun sur une base régionale. « Le 28 octobre, ça sera aux gens de la Montérégie d’exprimer leur mécontentement et de dire haut et fort au gouvernement qu’il est fini le temps où il peut nous mépriser en nous imposant un appauvrissement », a continué Mme Herbeuval.
Accompagnée de représentantes et de représentants de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) et de la Fédération des professionnèles (FP-CSN), Mme Herbeuval a aussi dénoncé les nombreuses attaques aux conditions de travail à chacune des tables de négociation, ce qui nuirait à l’offre de services pour l’ensemble de la population de la Montérégie.
« Le gouvernement ne nous laisse plus le choix, a conclu Mme Herbeuval, nous devons agir si nous souhaitons être entendus et c’est exactement ce que nous ferons mercredi prochain, en tenant des lignes de piquetage et diverses actions partout dans la région ».
Durant cette journée de grève, les employé-es de la santé assureront le service à 90 %, conformément aux règles sur les services essentiels, mais les cégeps et les commissions scolaires seront fermés.
Les établissements de la CSN en grève le 28 octobre prochain dans la région sont :