Les études préliminaires menées par des citoyens permettent de croire que le Port de Québec est responsable des émissions de particules de métaux.
Selon Amir Khadir, député de Mercier, « il est grand temps que la Direction de la santé publique de la Capitale-Nationale démontre une plus grande proactivité qu’elle ne l’a fait dans les cas de l’éclosion de légionellose et de contamination au TCE à Shannon où sont bilan est pitoyable »
Pour Véronique Lalande, la citoyenne de Limoilou qui a alerté la population sur cette problématique qui va bien au-delà de l’épisode des poussières rouges, « la problématique dure depuis des années et les autorités sont restées passives. Il est inconcevable que des citoyens doivent faire eux-mêmes des tests pour démontrer l’existence d’un problème. Au cours des prochaines années, le Port de Québec veut augmenter de 50% son tonnage. Il doit se soumettre au processus d’évaluation environnementale et aux normes québécoises. Nous exigeons un BAPE en bonne et due forme », demande-t-elle.
La motion déposée et dont l’adoption a été reportée se lisait comme suit :
« Que l’Assemblée nationale invite le Ministère de la Santé et des Services sociaux ainsi que le Ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs à agir avec diligence et la plus grande transparence pour faire la lumière sur les impacts de l’ensemble des activités du Port de Québec sur son milieu ;
Que l’Assemblée nationale invite les autorités du Port du Québec à soumettre son projet d’agrandissement au cadre québécois d’évaluation des impacts environnementaux. »