Édition du 7 mai 2024

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Langue française

Projet de loi 96 - « L'heure est venue de nous rassembler autour de notre langue commune » -Ruba Ghazal

QUÉBEC, le 21 sept. 2021 - Alors que débutent aujourd’hui les consultations sur le projet de loi 96 à l’Assemblée nationale, la responsable pour Québec solidaire en matière de langue française, Ruba Ghazal, appelle le gouvernement de la CAQ et l’ensemble des partis d’opposition à travailler main dans la main afin de rebâtir des ponts et rassembler tous les Québécois autour de notre langue commune.

« La loi 101 est l’une des plus grandes lois de l’histoire du Québec et l’une des réalisations dont les Québécoises et les Québécois sont les plus fiers. Le projet de loi 96 n’est pas seulement l’occasion d’adapter la Charte de la langue française aux défis du 21e siècle : c’est aussi l’opportunité de réaffirmer notre fierté et de nous rassembler autour de notre langue commune. En tant qu’élu-es, nous avons la responsabilité de faire preuve de collaboration et d’écoute dans cet exercice démocratique. Je m’attends à ce que le gouvernement de la CAQ accepte les mains tendues par les partis d’opposition et les groupes qui seront entendus lors des consultations », déclare Mme Ghazal, qui assure que Québec solidaire jouera un rôle actif et positif dans ce grand débat cet automne.

Le français au travail : le cheval de bataille de Québec solidaire cet automne

Bien que le projet de loi 96 comporte plusieurs éléments intéressants, il ne va pas assez loin au chapitre des mesures mises de l’avant pour favoriser l’usage du français en milieu de travail, croit la députée de Mercier, qui compte faire du français au travail son cheval de bataille cet automne.

« Valoriser le français sur le marché du travail, c’est la clé du succès pour nous assurer de sa vitalité et de sa pérennité au Québec. René Lévesque lui-même disait que quand une langue arrête d’être utilisée à l’entrée d’une usine ou d’un bureau, il est évident qu’elle ne peut pas être très vivante. Ce n’est pas normal qu’en 2021, des Québécois soient privés de l’accès à un emploi pour lequel ils sont qualifiés simplement parce qu’ils ne parlent pas anglais. Si le gouvernement de la CAQ est vraiment sérieux dans sa volonté d’améliorer la situation du français sur le marché du travail, il doit exiger plus d’efforts de la part des entreprises », croit Mme Ghazal.

La députée solidaire entend ainsi profiter de l’étude détaillée du projet de loi 96 pour proposer au gouvernement d’aller plus loin dans la valorisation du français en milieu de travail :

 En appliquant la loi 101 aux entreprises de 10 personnes et plus en ce qui a trait à la démarche de francisation ;

 En bonifiant la loi sur la formation de la main-d’œuvre afin d’y inclure des sommes dédiées à la francisation en entreprise ;

 En interdisant l’exigence de l’anglais à l’embauche, à moins qu’il ne soit démontré que cette connaissance est indispensable dans le cadre de l’emploi recherché. Cette démonstration devra être présente sur les offres d’emploi.

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