Cette année c’est sur le thème Travailler en français, ça nous regarde que cette journée de réflexion et d’échanges mettra l’accent sur les quatre défis majeurs établis par le service de la francisation de la FTQ : la francisation des milieux de travail, la francisation de la société québécoise, la francisation des personnes immigrantes, ainsi que la francisation à l’échelle mondiale et en Amérique. « En abordant ces enjeux, la FTQ désire non seulement faire le point sur la situation actuelle du français dans nos milieux de travail, mais aussi tracer la voie pour l’avenir de la francisation. Ce 40e anniversaire démontre également l’engagement continu de la FTQ pour la promotion du français au travail », déclare le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.
Lors de cette journée de réflexion, les participants et participantes pourront entendre l’un des auteurs du rapport sur la découvrabilité des contenus culturels, Patrick Taillon, et une présentation d’études de l’Office québécois de la langue française (OQLF) sur la langue du travail du Québec et les habitudes de consommation culturelle des Québécois et Québécoises. Plusieurs syndicalistes issus de l’immigration seront aussi présents pour discuter de l’importance de la francisation dans les milieux de travail, de même que le Commissaire à la langue française, Benoît Dubreuil.
Lancement d’une série balado D’une langue à l’autre
La FTQ profitera de cet événement pour lancer sa nouvelle série balado intitulée D’une langue à l’autre, animée par Caroline Dawson, sociologue, professeure et autrice reconnue. Née au Chili et arrivée au Québec en tant que réfugiée politique, Madame Dawson porte un regard unique sur l’intégration linguistique et professionnelle des personnes issues de l’immigration.
À travers ces balados, la FTQ offre un espace d’expression privilégié pour les récits de personnes ayant fait du français la clé de leur épanouissement et de leur autonomie au Québec. « C’est l’occasion de découvrir les parcours édifiants de Hadi, Yuping, Julio, Maria et Marcela, ainsi que Blandine et Esther, qui témoignent de la richesse de leur adaptation culturelle et professionnelle grâce à l’apprentissage du français. Cette initiative fait partie intégrante d’une large campagne de sensibilisation menée par la FTQ visant à promouvoir le droit fondamental de travailler en français au Québec », de conclure le secrétaire général.
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