« La protection du français ne sera pas une monnaie d’échange dans les négociations commerciales. La langue française n’est pas un obstacle au commerce, c’est une richesse collective et un droit fondamental. Cette classification par les autorités américaines est une attaque contre le droit légitime du Québec de protéger sa langue et sa culture. La protection de notre langue, c’est existentiel pour les Québécoises et les Québécois. », affirme Daniel Cloutier, directeur québécois d’Unifor.
La Loi 96 et les autres protections de la Charte de la langue française visent à assurer que le français demeure la langue commune du Québec, notamment dans les services, l’affichage commercial et les milieux de travail. Ces dispositions ne font qu’assurer le respect des droits linguistiques d’une majorité de la population québécoise et la vitalité d’une langue minoritaire à l’échelle du continent.
« Le respect des droits linguistiques fait partie intégrante des droits des travailleuses et des travailleurs, et nous ne pouvons tolérer qu’un partenaire commercial cherche à affaiblir ces droits pour des raisons économiques. Le Québec est pleinement justifié de protéger et de promouvoir la langue française, et Unifor sera toujours aux côtés de ses membres pour défendre ce droit fondamental », déclare Lana Payne, présidente nationale d’Unifor.
Alors que le gouvernement américain semble également remettre en question d’autres éléments fondamentaux du modèle québécois, comme la gestion de l’offre, Unifor rappelle que les droits linguistiques, la souveraineté culturelle et les choix démocratiques d’un peuple ne peuvent être soumis aux règles du commerce international.
Unifor réitère son engagement à défendre la langue française dans les milieux de travail et à promouvoir l’égalité réelle pour toutes et tous, peu importe leur langue, leur origine ou leur statut.
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