Les bouleversements provoqués par le réchauffement climatique attribuables aux énergies fossiles ont des impacts sur les conditions de vie des populations et affectent plus durement les populations qui sont le moins en mesure d’y faire face.
Les organismes communautaires à travers le Québec le constatent, les inégalités sociales et le climat sont indissociables. Les impacts de la crise climatique sur nos vies se multiplient : flambée des prix des aliments, familles en recherche de logement suite à des catastrophes naturelles, canicules qui s’étirent, pression pour que les femmes individuellement prennent en charge les tâches écologiques, etc. Notre projet de société fondé sur le respect des droits et l’amélioration des conditions de vie devient profondément interrelié avec les enjeux écologiques.
« Bien que la grande majorité de la population souhaite que le gouvernement en fasse plus pour prévenir cette crise et nous prémunir contre ses impacts, le gouvernement Legault continue de privilégier les grandes entreprises polluantes », mentionne Valérie Lépine, co-coordonnatrice au Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ).
« À moins d’un mois du budget provincial, les organismes vont talonner le gouvernement. Son inaction nous mène directement dans le mur. Il est essentiel de retisser notre filet social en redistribuant équitablement la richesse et ainsi garantir le bien être des communautés et des écosystèmes en sortant des énergies fossiles. Ces enjeux doivent être au centre des décisions politiques », insiste Mme Lépine.
Un message, un commentaire ?