Édition du 16 avril 2024

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

Israël

La Palestine est une question de justice climatique

L’apartheid israélien n’est pas « vert »

La crise climatique catastrophique est alimentée par les inégalités mondiales et mise en œuvre parles gouvernements et les sociétés complices qui placent le profit avant les gens et la planète. Partout, les moins puissants sont les plus touchés.

Photo et article tirés de NPA 29

Les autochtones palestiniens qui vivent sous occupation et apartheid israéliens, sans aucun contrôle sur leur terre et leurs ressources naturelles, sont extrêmement vulnérables face à la crise climatique. Israël monopolisant les cultures, la hausse des températures exacerbe la désertification et la raréfaction de l’eau et de la terre, et créé un apartheid climatique.

Des sociétés multinationales comme AXA et HSBC, qui investissent dans l’énergie fossile, sont complices de l’oppression qu’Israël exerce sur le peuple palestinien. Elles investissent dans des entreprises qui arment Israël, financent ses colonies illégales et pillent la terre et les ressources naturelles palestiniennes.

Le blocus et les guerres d’Israël sur Gaza y empoisonnent la vie

Les aux usées ont infiltré l’aquifère de Gaza et s’écoulent dans la mer.

97 % de l’eau raréfiée de Gaza est impropre à la consommation humaine.

L’eau polluée est une cause essentielle de la mortalité infantile à Gaza.

Israël interdit aux Palestiniens l’utilisation de 20 % des terres arables de Gaza et verse des herbicides sur les terres agricoles de Gaza.

L’ONU dit que Gaza sera invivable d’ici 2020, sinon déjà maintenant.

Israël vole et détruit la terre et l’eau des Palestiniens

Israël a saisi le contrôle de toute la terre illégalement volée aux Palestiniens, qui ont subi un nettoyage ethnique et une dépossession en 1948, et d’au moins 60 % de la terre dans les Territoires Palestiniens Occupés (TPO) en 1967.

Dans les TPO, les colonies illégales d’Israël consomment six fois plus d’eau que les Palestiniens.

Depuis 1967, Israël a déraciné 800.000 oliviers, certains très vieux.

Israël « verdit » son image, tout en détruisant l’environnement

La prétention mensongère et raciste d’Israël de « faire fleurir le désert » est énoncée pour cacher sa violente destruction de la société palestinienne et ses pratiques non durables en agriculture et en utilisation de l’eau.

97,7 % de la production électrique israélienne proviennent de l’énergie fossile, y compris du gaz naturel partiellement extrait de l’exploitation illégale des ressources palestiniennes en gaz.

Israël cherche à exporter de l’énergie vers l’Europe pour y créer une dépendance envers ses sources d’énergie basées sur l’énergie fossile et produites illicitement.

Israël produit de l’énergie éolienne et solaire sur les terres illégalement occupée des Palestiniens et des Syriens.

La guerre, pilier de l’économie israélienne, est l’une des industries les plus polluantes au monde.

Les luttes contre le colonialisme, le racisme et la militarisation, et pour le climat, la justice économique et sociale, sont profondément interconnectées.

Les Palestiniens, comme tous les peuples du monde, recherchent la justice climatique en tenant pour responsables les gouvernements et les sociétés.

Le mouvement de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) conduit par les Palestiniens est un puissant moyen non-violent pour faire pression sur Israël pour qu’il mette fin à son régime d’oppression.

Source : BNC

22 novembre 2019 / Comité National palestinien BDS (BNC)

https://www.bdsfrance.org/

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