« Ce plan représente une bonne nouvelle pour les organismes communautaires qui œuvrent auprès des personnes LGBTQ+, indique Caroline Senneville, présidente de la CSN. Malheureusement, les budgets octroyés à la défense des droits en milieu de travail s’avèrent limités. Avec un investissement de 1 M$ sur cinq ans, ces nouvelles ressources nous apparaissent trop limitées pour avoir un impact significatif. »
Comité de sages
Par contre, le gouvernement du Québec manque de cohérence. D’un côté, il nous annonce une stratégie intéressante qui prône l’inclusion. Mais de l’autre, il annonce la mise sur pied d’un comité de sages sur l’identité de genre, dont on peut remettre en question la nécessité et la composition. « La CSN tient à rappeler l’absence de personnes trans ou non binaire au sein du comité, souligne Mme Senneville. Nous faisons écho aux propos du Conseil québécois LGBT et à la communauté qui se questionne sur la raison d’être de ce comité de sages. »
L’autre exemple d’incohérence gouvernementale est le report de l’ajout du marqueur X sur le permis de conduire et la carte d’assurance maladie. Alors que le plan de lutte prône la reconnaissance de la diversité sexuelle et la pluralité des genres, le respect et l’exercice des droits, il est consternant de constater que le gouvernement retarde lui-même la mise en place de mesures porteuses pour lesquelles il a légiféré il y a moins d’un an et demi. Pour la CSN, il doit faire preuve de plus de courage pour faire avancer les droits LGBTQ+.
Pour sa part, la CSN est engagée dans le travail d’éducation concernant la diversité sexuelle et la pluralité des genres. Elle est également active du côté de la mise en œuvre des modifications relatives aux récents changements législatifs dans nos conventions collectives, nos communications et nos syndicats.
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