Ce gouvernement doit prendre acte de la détermination des professionnelles en soins sur les lignes de piquetage. Cette grève, c’est celle de 80 000 infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques qui se tiennent debout pour faire respecter leurs limites. Depuis des années, et particulièrement depuis le début de la pandémie, les professionnelles en soins sont souvent perçues par le gouvernement comme des pions, qu’on peut épuiser et déplacer, sans considération pour leur jugement professionnel ou leur vie personnelle. Ce temps est révolu !
Les expertes du réseau de la santé, très majoritairement des femmes, en ont assez que le gouvernement compte sur leur seule vocation ou sur leur seul dévouement pour faire fonctionner un système sans les ressources nécessaires. Les professionnelles en soins ont une expertise pointue et elles méritent qu’on les respecte, comme on le ferait pour n’importe quelle profession masculine.
Les ralentissements liés aux journées de grève, encadrées par les services essentiels, ne sont qu’un pâle reflet des pertes liées à la « pénurie » de main-d’œuvre, causée par les très mauvaises conditions de travail du réseau public de la santé.
Nos conditions de travail, ce sont les conditions de soins des citoyen-ne-s. Et ça, la population l’a très bien compris, contrairement au gouvernement qui s’entête à vouloir en faire une simple question syndicale.
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