Des professionnelles en soins exaspérées
Réunies en conseil fédéral à Montréal, les déléguées de la Fédération ont fait le point sur les diverses problématiques vécues dans les établissements de santé de la province. L’exaspération des professionnelles est telle qu’un plan d’action a été adopté afin de dénoncer, au cours des prochaines semaines, les établissements où la gestion anémique et le gaspillage de fonds publics sont choses courantes. « Chaque jour, les professionnelles en soins subissent les conséquences des mauvaises décisions des employeurs. Elles doivent toujours en faire plus avec moins tout comme les heures supplémentaires, obligatoires ou non, sont leur lot quotidien. En même temps, les professionnelles en soins sont les témoins du gaspillage de l’argent des contribuables par l’embauche de personnel provenant d’agences privées et de la sous-traitance, à grands frais, du rôle des gestionnaires à des firmes privées telles que Proaction ou Raymond Chabot Grant Thornton. Devant le peu d’écoute des gestionnaires et l’absence de leadership du ministre de la Santé, il devenait inévitable de prendre les grands moyens pour se faire entendre », de poursuivre la présidente de la FIQ.
Le plan d’action adopté comporte plusieurs activités qui se dérouleront au cours des prochaines semaines. Autant sur le plan local, régional que national, des dénonciations publiques mettront en lumière les aberrations vécues dans le réseau de la santé. « Si nos décideurs font la sourde oreille à nos préoccupations, la population aura au moins l’heure juste quant à l’utilisation de leurs taxes et de leurs impôts », de conclure la présidente.