Giovanni Princigalli, réalisateur et membre du centre d’historie orale de l’université Concordia,vient de réaliser un documentaire avec l’historien de l’Université de Montréal Bruno Ramirez sur les luttes sociales et syndicales des Italiens de Montreal entre les années 60 et 80.

On raconte de leur immigration de l’Italie du sud, pauvre et paysan, au Québec, de leur militantisme en Italie au sein du parti socialiste et du parti communiste, et puis au Québec dans la CSN, le NPD, et la Caravane d’amitié Cuba - Québec.

Le film sera présenté le prochain 13 aout à 19 h. au cinéma de Sève de l’Université Concordia, 1400 de, Maisonneuve Ouest, dans le cadre de la semaine italienne.

À la projection seront présents le député de Québec Solidaire Alexandre Leduc ; les autorités consulaires de Cuba et d’Italie (notamment la consul générale Sivia Costantini) ; le conseiller de la mairesse Valerie Plante Jimmy Zoubris ; et les représentants de la caravane amitié Cuba Québec.

L’entré est libre. Vous êtes les bienvenues !

Diplômé de maîtrise en Sciences Politique en Italie et en Cinéma de l’Université de Montréal, Giovanni Princigalli a étudié le documentaire à Paris et en Italie. Outre Les fleurs à la fenêtre (2010), il a réalisé deux documentaires Japigia gagì (2003) et Ho fatto il mio coraggio (2009), projeté dans de nombreux festivals à travers le monde.

Il a enseigné le cinéma italien à l’université McGill et donne un cours de scénario à l’Université de Montréal.

Italien résident à Montréal depuis 2003. Ethnographe et cinéaste, il a réalisé plusieurs documentaires présentés en Afrique, Cuba, Amérique du Sud, etc. Il a travaillé avec des Gitans mais aussi au Canada et en Afrique toujours autour de thèmes de l’émigration et les droits de la femme. Il a gagné plusieurs prix et il présentera en 2010 au Canada des expos de photos entre Cuba et Afrique.

Professeur à l’Université de Montréal, Bruno Ramirez nous livre Tre Compagni di Montreal, film documentaire qu’il a produit et coréalisé avec Giovanni Princigalli. Pendant une heure, il brosse le portrait de trois octogénaires montréalais venus d’Italie dans les années 50 et 60 et qui sont devenus des fers de lance du socialisme au Québec.