Édition du 1er octobre 2024

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Syndicalisme

Budget en éducation : la FAE s'attend à un minimum de 7% d'augmentation

La FAE s’attend à une hausse minimale de 7 % en éducation dans le budget provincial qui sera dévoilé demain à Québec, plus précisément dans les secteurs préscolaire, primaire et secondaire, ainsi que dans les secteurs de la formation professionnelle et de l’éducation des adultes.

Un niveau de dépenses en deçà des coûts estimés sera considéré comme des compressions budgétaires, puisque la croissance des dépenses doit minimalement suivre l’augmentation des coûts.

Le 18 février dernier, en conférence de presse, le premier ministre François Legault avertissait la population que « ce choix qu’on a fait d’investir massivement dans les services publics va avoir des conséquences financières ».

Or, pour la FAE, ce choix ne doit pas se faire au détriment des services aux élèves, jeunes et adultes, et le gouvernement caquiste doit investir en éducation pour sortir le réseau scolaire québécois du marasme dans lequel il est plongé depuis des années.

"Les Québécoises et les Québecois ont décidé, il y a longtemps, de se doter de services publics, notamment de système de santé et d’éducation publics. La bonne chose à faire pour le premier ministre Legault est de les financer convenablement afin d’en assurer la qualité, l’accessibilité et la gratuité pour l’ensemble de la population."

« L’on subit encore aujourd’hui les conséquences du sous-financement chronique de nos réseaux publics, alors il serait impensable qu’il n’y ait pas un minimum d’investissements demain dans la part du budget consacrée à l’éducation. D’autant plus que le premier ministre martèle, depuis qu’il est au pouvoir, que l’éducation est sa priorité », déclare Mélanie Hubert, présidente de la FAE.

La FAE s’appuie sur une note de l’IRIS, qui a évalué les coûts de système pour l’année 2024-2025. Cinq facteurs expliquent la hausse de ces coûts, qui oscilleront entre 21 386 millions de dollars et 21 690 millions de dollars. Chacune de ces variables a une contribution différenciée à la croissance des dépenses en 2024-2025 :

 Hausse salariale (37 %) ;

 Hausse du nombre d’élèves (16 %) ;

 Programme Offensive formation en construction (14 %) ;
Inflation (10 %) ;

 Mesures récurrentes de soutien à l’enseignement (22 %).

« Assurer un financement pérenne de l’éducation, grâce à un mécanisme garantissant que le gouvernement québécois investit minimalement des sommes équivalentes à la hausse des coûts de système, peu importe qui est au pouvoir, constituerait un geste politique courageux de la part de François Legault, et enverrait surtout le signal que l’éducation serait désormais à l’abri de toute compression budgétaire. Toute somme investie au-delà des coûts témoignerait, à grande ou à petite échelle, de l’importance qu’accorde le gouvernement à l’éducation », déclare Mélanie Hubert, présidente de la FAE.

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