Encore une fois, les statistiques révèlent que les chantiers de construction restent un milieu très meurtrier. Ce secteur a enregistré 12 décès lors d’accidents en 2024, soit le même nombre que l’année passée.
Des contacts avec de l’équipement et des chutes
Le secteur de la construction continue d’être marqué par des tragédies évitables qui coûtent trop de vies chaque année. Les statistiques de 2024 révèlent une tendance alarmante où le contact avec des objets ou de l’équipement constitue la principale cause de décès par accident (7 cas), suivi par les chutes (3 cas). Ces accidents mortels témoignent du manque de prise en charge de la sécurité sur les chantiers par les employeurs. Derrière ces chiffres se cachent aussi des processus de travail déficients et un laisser-aller.
« Qu’est-ce que ça va prendre pour que les employeurs prennent leurs responsabilités au sérieux ? On a eu un grand afflux de nouvelle main-d’œuvre peu qualifiée sur les chantiers. Les employeurs doivent mettre en place des procédures claires pour assurer le respect des règlements. Ça presse ! » affirme Simon Lévesque, responsable de la coordination en santé et sécurité du travail à la FTQ-Construction.
La sécurité passe par la prévention
Depuis 2023, les chantiers de 100 travailleurs et plus, ou de 12 millions de dollars et plus, doivent assurer la présence d’un.e responsable à la santé et sécurité du travail sur leur chantier. De nombreux employeurs résistent et refusent d’implanter les mécanismes de prévention prévus par la Loi. La journée de commémoration des personnes décédées ou blessées au travail sert de rappel que ces mécanismes ne sont pas facultatifs - il s’agit littéralement d’une question de vie ou de mort.
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