Il s’agit du 24e décès dans la signalisation routière à survenir depuis 2008 (et du 25e en prenant en compte le décès survenu chez un travailleur de la construction qui effectuait de la signalisation).
« Dans les 12 derniers mois, ça fait 4 collègues qu’on enterre ! C’est inacceptable. Pendant ce temps, le gouvernement fait la sourde oreille à nos demandes de rencontre. Aucune réponse n’a été donnée à nos demandes pour davantage d’inspection sur les chantiers, une meilleure formation et un suivi plus serré des agences de signalisation », déplore la présidente de la SL 9005, Nathalie Perron.
En février dernier, des travailleur.euse.s de la signalisation routière manifestaient à Québec devant le bureau de la ministre des Transports, Geneviève Guilbeault pour un meilleur encadrement du domaine de la signalisation routière et une amélioration de la santé et sécurité pour les travailleurs et travailleuses.
« Aucun mort au travail n’est acceptable. Mais quand ils se multiplient ainsi dans l’indifférence totale du gouvernement, ça dénote une insensibilité et une négligence de la part du gouvernement. On a des solutions à proposer pour améliorer la situation et la ministre refuse même de nous rencontrer pour les entendre. C’est inadmissible », tonne l’adjoint au directeur québécois des Métallos, Michel Courcy.
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