« Comme seulement 36 % des Canadiens sans emploi sont admissibles à l’AE, il faudrait plutôt augmenter l’accès aux prestations », a déclaré M. Dias. « Accroître l’accès aux prestations d’AE permettrait aux travailleurs sans emploi de mieux subvenir aux besoins de leur famille. Soyons réalistes, les personnes sans emploi dépensent le moindre sous qu’elles possèdent dans l’économie locale, et ne l’amassent pas comme le font souvent les entreprises. »
Plus tôt ce mois-ci, Statistique Canada a publié ses données sur le chômage indiquant que l’économie canadienne continue d’être perturbée par des pertes d’emploi, particulièrement des emplois de qualité à temps plein. Les groupes d’entreprises allèguent que réduire les primes d’AE stimulerait la création d’emplois.
« Si Stephen Harper souhaite réellement créer de l’emploi, il doit alors collaborer avec le milieu syndical et le milieu des affaires pour élaborer des plans visant à redynamiser l’industrie et à stimuler l’économie d’une façon significative », a indiqué M. Dias.
« Il est aberrant que la stratégie de création d’emplois du gouvernement conservateur soit élaborée au détriment des travailleurs sans emploi du Canada. C’est loin d’être le leadership dont nous avons besoin pour régler ce problème », a poursuivi M. Dias.
Le mois prochain, Unifor tiendra un sommet sur les emplois de qualité à Toronto.
Son objectif est de réunir des étudiants, des travailleurs, le gouvernement, des employeurs, des décideurs, des chercheurs et des ONG afin de discuter précisément de la manière de créer des emplois de qualité durables au Canada.
« Le premier ministre Harper est le bienvenu au sommet sur les emplois de qualité d’Unifor qui se déroulera le mois prochain », a ajouté M. Dias. « Je m’attends à ce que les solutions qui seront discutées au cours de notre sommet parviennent à beaucoup mieux stimuler la croissance de l’emploi que des coupes aux cotisations de l’AE. »