« Notre nouvelle convention collective de quatre ans contient les augmentations suivantes : 5 % pour 2024 rétroactif pour toutes et tous, auquel s’ajoute des ajustements de taux de 5 % sur les postes d’opérateurs ; 3 % en 2025 ; et 2,5 % en 2026 et en 2027, auxquels s’ajoute un congé mobile. Alors que l’employeur désirait nous inclure dans son régime d’assurance collective, puisque celui-ci nous désavantageait, nous avons négocié le retrait de cette demande, à la satisfaction de nos membres », souligne Manon Lajeunesse, présidente du syndicat.
« Les travailleuses et travailleurs se sont battus pour améliorer leurs conditions de travail et de vie, ils l’ont fait avec cœur et avec conviction. Nous partageons leur satisfaction et nous sommes convaincus que leur combat a contribué à hausser les conditions de travail de leur secteur, ce qui constitue une avancée pour toutes et tous », ajoute Chantal Ide, secrétaire générale du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN.
« Au nom de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), je tiens à saluer la lutte des membres du syndicat et l’atteinte de leurs objectifs de négociation. L’employeur a finalement accepté des hausses salariales conséquentes, comparables à ses autres usines au Québec, ce qui est une excellente décision s’il veut demeurer un employeur attractif qui retient aussi ses salarié-es en poste », précise Kevin Gagnon, président de la FIM-CSN.
« Au nom de la CSN, je félicite les travailleuses et travailleurs de Cascades Viau qui ont lutté et qui ont eu recours à leur droit de grève pour convaincre leur employeur d’accepter leurs demandes légitimes à la table de négociation. Alors que le gouvernement Legault vient de restreindre ce droit essentiel avec le projet de loi 89, nous voyons clairement qu’il est parfois nécessaire de déclencher une grève pour obtenir notre dû », conclut Caroline Senneville, présidente de la CSN.
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