Tous les jours, les enseignantes et enseignants et leurs collègues de l’éducation prennent le risque de s’exposer à la COVID-19. Ils sont en contact étroit avec leurs élèves et d’autres adultes plusieurs heures d’affilée, jour après jour, dans des locaux fermés et généralement mal ventilés. Même si les écoles essaient de faire respecter la distanciation sociale, en réalité il est bien souvent impossible de garder dans les classes et les écoles un éloignement physique suffisant pour prévenir la transmission de la COVID.
De plus, la vaccination n’a pas encore été autorisée pour les élèves de moins de 16 ans. Par conséquent, contrairement à la majorité des autres professionnelles et professionnels qu’on pense inscrire sur la liste prioritaire, les enseignantes et enseignants et les autres travailleurs et travailleuses de l’éducation vont continuer d’être exposés tous les jours à des groupes qui ne sont pas immunisés contre cette maladie mortelle.
« Comme il est essentiel que les écoles restent ouvertes pour que l’ensemble des élèves puissent poursuivre leur apprentissage au mieux de leurs capacités et pour que l’économie se redresse, et compte tenu des conditions de travail actuelles des enseignantes et enseignants et des autres travailleurs et travailleuses de l’éducation, il faut absolument accorder à ceux-ci une place prioritaire dans la campagne de vaccination », affirme la présidente de la CTF/FCE, Shelley L. Morse.
Évidemment, les gouvernements provinciaux et territoriaux décideront eux-mêmes de leurs priorités, mais la CTF/FCE demande à tous les paliers de gouvernement de veiller à ce que les travailleurs et travailleuses de l’éducation suivent immédiatement, dans la liste de vaccination, les populations plus vulnérables et les travailleurs et travailleuses de la santé. L’économie du Canada et l’avenir de nos enfants en dépendent.
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