Lorsqu’on feuillette les livres d’histoire, on réalise que son nom est associé à presque tous les projets de cette époque d’émancipation économique du Québec. Jacques Parizeau aura participé à l’enrichissement collectif de la population québécoise et au bien commun.
Des chiffres et du cœur
L’économiste qu’il était savait fort bien qu’il ne fallait pas s’arrêter juste aux chiffres. Au-delà de ces derniers, il voyait d’abord et avant tout l’humain. Celui qui s’est toujours dit « au service de l’État » ne perdait jamais de vue l’objectif qu’il s’était fixé : celui d’améliorer les conditions de l’ensemble de la population québécoise.
Ont découlé de cet objectif des décisions courageuses et audacieuses qui forcent le respect de tous, toutes allégeances politiques confondues.
L’espoir en héritage
Nous perdons un grand social-démocrate, un esprit libre qui aura participé à inscrire le Québec dans la modernité, un homme intègre, droit et dévoué qui aimait profondément le Québec.
Il fondait beaucoup d’espoir en la jeunesse, en celles et ceux qui prendront les commandes du Québec dans 5, 10 ou 20 ans. En entrevue à l’émission Le 21e, sur les ondes d’ICI Radio-Canada Première, il affirmait ceci : « Je ne me souviens pas d’avoir vu autant de jeunes Québécoises et Québécois qui réussissent dans tout, partout. Ce n’est pas la politique, c’est la construction de l’avenir. » L’homme d’État n’a jamais arrêté de rêver d’un Québec meilleur. Aujourd’hui, il nous appartient de continuer de rêver le Québec de demain, et de le bâtir.